Le Papillon Des Jours Fades.

Les Échos du Silence.

NDA/ BONJOUR.

Aujourd'hui, un petit OS, rien que pour vous, très chers lecteurs ~

C'est un OS qui me tient particulièrement à cœur, mais je ne veux pas vous en dire trop, alors je vous laisse !

ET PUIS C'EST PAS DU CYNARI ?? HUUUUH ??

*tousse*

Bonne lecture ~ :]

***

Assez.

Alhaitham en avait juste assez. Il n'avait qu'une seule hâte ; retrouver le confort de sa maison, ses murs familiers et accueillants, le seul endroit où il pouvait se permettre un peu de repos.

Il avançait, lentement et péniblement, à travers la ville de Sumeru, où les rayons du soleil réchauffait les alentours, si bien que la fine pellicule de sueur qui s'était frayée un chemin entre sa peau et ses vêtements rendait le pauvre scribe poisseux et épuisé.

Dire que cette journée était tout simplement horrible était un euphémisme. Entre la réunion qui a commencé une demi heure plus tard que l’heure convenue, le bruit incessant de la lampe au dessus de lui qui clignotait, et le nombre astronomique de piétons qui obstruaient son chemin vers son chez lui était plus qu’agaçant.

En tout cas, cette journée était cauchemardesque.

Quand Alhaitham reconnut enfin les contours familiers de sa maison, il ne put s’empêcher de marcher un peu plus vite, alors qu’une vague de soulagement se propageait à travers son corps éreinté.

Mais maintenant qu’il était rentré, Alhaitham prit un temps pour fermer les yeux. Adossé contre la porte, il se laissa lentement glisser contre la surface boisée, jusqu’à se retrouver assis sur le sol. Ses mains vinrent tenir fermement ses mèches grises, quitte à tirer dessus jusqu’à presque les arracher, lui donnant un semblant de réconfort, pathétique et désespéré.

Sa respiration accélérait malgré lui, même s’il s’efforçait de garder son calme. Son cœur tambourinait sans signe d’accalmie, sans signe d’une quelconque lumière dans ces profondeurs abyssales qu’étaient son esprit. Il descendait, toujours plus bas, et même s’il arrivait à remonter, c’était inexorable ; il savait qu’il allait finir par retomber.

C’était un cercle vicieux, et Alhaitham était piégé dedans.

Le scribe sanglota, haletant et à la recherche d’oxygène, mais aucun exercice de respiration ne pouvait remédier au fait que tout semblait juste… Trop.

Mais alors qu’il pensait que sa journée ne pouvait pas être pire, il fallait qu’il se retrouve face à un autre problème.

Un problème blond, qui n’était autre que Kaveh, son colocataire et amant, bien qu’il ne le dirait jamais à qui que ce soit.

« …Alhaitham ? »

Et l’inquiétude dans son ton firent repartir ses sanglots de plus belle. Il ne voulait pas être vu ainsi, vulnérable et exposé, comme une petite fleur fragile, abîmée par les aléas de la vie. Et il détestait ça.

« Hey, Alhaitham… »

L’architecte se baissa pour arriver à sa hauteur, avec un sourire qui se voulait le plus rassurant possible, pas que le scribe pouvait le voir.

« Tu as passé une journée compliquée, hm ? »

Et la réponse à cette question était évidente. Tellement évidente que le plus jeune se retint de lui hurler la réponse, mais non seulement crier sur Kaveh était la dernière chose qu’il voulait, mais ses oreilles ne supporteraient pas le son de sa propre voix, il le savait.