chapitre 1

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                                 Liz

Je jette un regard furtif à mon frère,  il discute avec oncle Jack en buvant son milk- shake.  Il sourit à pleine dents,  Ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu sourire comme ça.

Ça me faisait vraiment tu baumes au coeur. 
Il était le plus courageux, des garçon de 12 ans que je connaissais. Je ne pourrai jamais oublier, le fait qu'il était présent lors de cet accident. Il a entendu des cris et des pleurs... Et aujourd’hui,  après un long séjour à l'hôpital,il est peut-être loin d'en avoir fini avec les séquelles que ça les laissées. Peur, douleur et paralysie. Mais il sourit, c'est le plus important.

Mon oncle se rapproche,  pour se mettre devant le comptoir pour me faire face.

-Je suis désolé,  Liz.Tu ne n'aurai pas dû être là.
-T'inquiete pas et puis je préfère être ici pour t'aider que d'écouter un cour de philo.

Je ne sais pas quoi lui dire de plus. Ares a fait une crise de panique plus tôt, il fallait bien que je vienne et puis je ne voulais pas l'inquiéter,  il avait déjà fait beaucoup pour nous depuis la mort de notre mère. Entre l'argent, Ares et mes études,  je me sentais submerger mais il fallait que j'ai plus d'argent pour les frais d'hôpitaux de Ares, donc mes études, je pouvais y mettre une croix. Le plus important, c'est Ares.

Un client se met à vociférer derrière moi.

-Et merde! S'emporte t-il tout seul en regardant la télé.  Il a encore été nommé pour être ministre ! Ce n'est qu'un salopard ! J'aurai préféré que l'on donne le pouvoir à un autre! Décidément les hommes politiques sont tous les mêmes !

Jack lui lance un regard agacé puis fixe à son tour les yeux sur l'écran. Son regard s'assombrit considérablement. Je me retourne alors pour voir,  ce qui l'a mis dans cet état.

Mes yeux me piquent. Le nom écrit est: William Jacob.  Je prononce son nom mot à mot car je suis sur le choc.

-Ouais, c'est un homme politique assez connu surtout dans des scandales a répondu l'un des clients.

Ce nom me donne la nausée,  je ne l'avais plus entendu depuis la mort de ma mère. C'est homme,  nous avait abandonné alors que ma mère était souffrante, et maintenant il est devenu politicien,  c'est une carrière qui le sied plutôt bien pour un bon parleur.

Mon oncle bondit sur la télécommande et éteint la télévision.
-Liz, ça va ?
-Oui, je vais bien.

Même après avoir éteint la télévision,  son nom circule toujours dans ma tête.
J'avais promis à ma mère de ne plus le recontacter mais vu ce qui se passe en ce moment,  je dois essayer.Il est là,  dans cette ville, il faut que je tente le coup.

-Oncle Jack, est ce que demain je peux aller voir une amie ?
- Bien sûr mais à une condition.
-Je sais: ne pas rentrer tard.
-Bon, j'ai fini. On rentre ! Ce soir c'est soir pizza!
-Oui, cria Ares.

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