Salem Ahleykom🤍
«J'suis dans la street, pas d'rendez-vous romantique»
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On marchait, Tesnim me racontait ses anecdotes au collège, mdrr, c'était trop drôle. On parlait de tout et de rien jusqu'à ce qu'on entende des cris.
...: LÂCHEZ-MOI!
Tesnim : Y'a quoi ?
Moi : Je sais pas, viens on va voir.
On est parti voir, c'était Manar. Elle était par terre, deux filles lui tenaient les bras et une autre essayait de lui arracher le voile.
C'était les mêmes filles que la dernière fois.
Avec Tesnim, on se précipite pour aller l'aider.
Moi : Oh, tu fais quoi toi ?! à la fille qui essaye de lui retirer son voile*
Elle : Ferme ta gueule toi, si tu veux pas finir comme elle !
Je suis parti la pousser pour pas qu'elle lui enlève son voile. Et Tesnim, elle était en train de se battre avec les deux autres filles. Quand je vous dis que c'est une vraie sauvage!
La fille : Venez les filles, on part. De toute façon, on l'a bien niquée, je crois qu'elle a compris la leçon.
Elle regarde Manar une dernière fois et lui dit :
Elle : Essaye juste de retirer le voile, je te brûle les cheveux.
Moi : Vas-y, bouge de là, clocharde va.
Elle : Toi, je t'ai ajoutée dans ma liste des filles que je dois niquer. On se reverra.
Tesnim : Vas-y, ta gueule, prends tes chiennes et casse-toi.
Bref, elles sont parties. Avec Tesnim, on s'est précipitées vers Manar.
Moi : Manar, ça va?
Miskina, elle était en pleurs. Elle avait des griffures partout sur le visage. Elle arrivait à peine à parler.
Tesnim : Jihène, on fait quoi là ?
Moi : On va la ramener à la maison.
Tesnim : Impossible, faut l'emmener à l'hôpital, regarde son état.
Moi : T'as raison. Manar, tu peux marcher ou pas?
Manar : Ji... hène, j'arrive... pas à bouger...
le bras.
Moi: C'est bon, arrête de parler, repose-toi. On va directement appeler les pompiers.
J'ai appelé les pompiers, ils m'ont dit qu'ils seraient là dans cinq minutes.
Moi : Tesnim, toi rentre, dis à mama ce qu'il s'est passé. Moi, je vais rester avec Manar, je peux pas la laisser seule.
Tesnim : Vas-y, mais tu vas rester avec elle
toute la nuit ?
Moi : Je sais pas encore, je te dirai.
Tesnim : D'accord, vas-y, Salem.
