chapitre Un

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Je me réveille en sursaut, les vêtements trempés de sueur, les joues inondées de larmes.
Je pose les mains par terre pour me rendre compte que je suis assise sur du grillage en métal solide, auquel je m'accroche.
La - cage - dans la quelle je me trouve semble monter, d'après les murs, je vois leur "mouvement", ainsi qu'une petite lumière blanche désagréable et sinistre.
J'ai peur. Je ne m'arrêterai peut-être jamais de monter? Et dans le cas contraire, comment est-ce que je pourrais survivre.
Je pourrais hurler, crier à l'aide, si une énorme boule de panique ne bloquait pas mes cordes vocales.
Je cherche une distraction, pour oublier la terreur qui me dévore les entrailles. Je remarque que ma cheville droite me fait mal. Mais trop mal pour que ça me fasse un minimum de bien. Bizarre comme discours, je me dis. Je suis sûrement déjà en train de perdre la boule. De stress, je me ronge machinalement le gras du pouce. Peut-être un tic nerveux ? En tout cas, ça me fait une bonne distraction, car la douleur au niveau de la phalange de mon pouce me fait presque oublier la peur.
Enfin, presque. Mon pouce se met vite à saigner. Je pourrais continuer de me ronger le pouce, mais le goût désagréable et métallique du sang me dégoûte, et j'en ai malheureusement plein la bouche.
Sans distraction, la peur revient au galop. Elle me dévore de l'intérieur comme la lèpre, une bestiole, ou quelque chose comme ça.
Je palpe ma cheville, elle me fait très mal, et je ne veux pas prendre la risque de desserrer ma chaussure.
Je ramène mes genoux contre ma poitrine, laissant ainsi la jupe pliée entre mes jambes et mon ventre. Je commence à me morfondre.
Pendant une fraction de seconde, je vois une lumière rouge, et la seconde d'après, je me retrouve plaqué sur le dos à cause du choc de l'arrêt.
Je dirais que quelque chose s'ouvre au-dessus de moi. Automatiquement, au son. Je vois de la lumière, des silhouettes, elle me paraissent humaines. Deux de ces silhouettes ouvrent ce que je constate être des portes en grillage.
" Ça y est, je vais enfin sortir" je pense.
J'entends parler au-dessus. J'arrive à décerner quelques phrases:
"- Et bah, ça va pas loin! On nous envoie un papier nous disant qu'on n'en aura plus jamais d'autres, et trois jours plus tard, on a un nouveau tocard entre les pattes!"
"- tout ça c'est du plonk, comme dirait ce cher Chuck !"
Je comprends pas ce qu'ils disent, mais il on l'air de bien se marrer.
Quelqu'un saute dans la cage avant que je puisse réagir. Mon premier réflexe est de me reculer à l'aide de mes pieds, pas très convaincant, avec ma cheville en vrac, je vous l'accorde.
Le garçon qui m'a rejoint et blond, plutôt grand, avec des yeux bruns très foncés. Il y a quelque chose en lui, qui me paraît... Familier.
Il me regarde avec perplexité. Il secoue sa tête comme pour chasser une pensée.
Il me tend la main, et me sourit.
"- Salut, je m'appelle Nwet. Bienvenue au bloc, la nouvelle. J'espère que tu t'y plairas, parce que tu risques d'y rester pour un bout de temps." Il rit un peu.
Jamais j'oublierai ces mots.

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J'espère que l'histoire vous plaira 🤗
Je suis super contente de faire une fanfictions sur le labyrinthe
Ce chapitre est peut-être un peu court désolé

 

le labyrinthe : la nouvelle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant