𝓈𝓀𝒾𝓃𝓃𝓎 𝒹𝒾𝓅𝓅𝒾𝓃𝑔

𝐭𝐞𝐧 : ℋ𝒶𝓇𝓋ℯ𝓎

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ℋ𝒶𝓇𝓋ℯ𝓎 :

J'ai passé la nuit avec ma sœur et mon frère, dans le canapé qu'on avait déplié plus tôt.

Nous avons regardé un film, précisément le film d'horreur "Ça".

On était tellement effrayé qu'on a pas pu s'empêcher de rester tous les trois. Aucun de nous ne voulais dormir seul. Alors nous nous sommes endormis dans le canapé.

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Mila s'est réveillée beaucoup plus tôt que mon frère et moi. Elle nous a dit qu'elle allait voir son petit copain. Nick m'a dit qu'il n'en croyait pas un mot. J'ai trouvé ça bizarre qu'il n'y croit pas. Mila n'a pas le droit d'avoir de petit copain ? Moi, je la crois.

Harvey : Pourquoi est ce que tu ne la crois pas ?

Il a pivoté sur le canapé pour se tourner vers moi.

Nick : Écoute, frangin. Ta sœur n'est pas ce qu'elle prétend être. Ou du moins ce que tu penses qu'elle est. Elle est une version complètement différent de ce qu'elle paraît.

Harvey : Qu'est ce que tu racontes ?

Nick : Harvey, notre sœur se fait passer pour quelqu'un qui roule sur l'argent, qui est saine et innocente. Alors qu'elle est le contraire.

Harvey : Nick, je n'y comprends rien du tout. Tu peux développer ?

Nick : Putain, Harvey, quand est ce que tu comprendras que notre sœur est une criminelle ?

Harvey : Attends- QUOI ?! C'EST IMPOSSIBLE ! ARRÊTE DE RACONTER DE LA MERDE !!

Nick : Ah ouais ? Tu crois vraiment que JE raconte de la merde ? Tu es tout simplement aveugle !

Harvey : Et de toutes manières, qu'est ce qui te fait dire que tout ce que tu me dis est vrai, hein ??

Nick : Je l'ai vue !

Et là, je n'ai pas eu la force de répondre quoique ce soit. Comme si que j'en avait été empêché. Tout ça paraissait irréel... Mais Nick ne pourrait jamais dire une horreur pareille à propos de Mila, et surtout si elle était fausse.

Nick : Harvey, je t'en prie, crois-moi. Je t'assure que ce ne sont pas des conneries, ce que je te raconte. C'est réel.

Harvey : Si... t-tu veux que je te croie... Eh bien... tu dois me le prouver... tu dois me prouver que ma sœur est une criminelle et que j'ai tort de croire le contraire.

Nick : Très bien, alors. Dans ce cas, suis-moi.

Il m'a emmené dans la chambre de notre sœur. Il n'y avait rien de très différent d'une chambre ordinaire.

Nick : Ordinaire, n'est-ce pas ?

Harvey : Ouais, je ne vois pas ce qui peut la rendre criminelle. Appart que sa chambre soit bien rangée et tout propre. Et selon mes connaissances, avoir une chambre rangée et propre n'a rien de criminel.

Nick : Attends un peu, et tu verras. Sent cette odeur, et tu verras. Tu verras qu'elle devient de plus en plus différente.

J'ai reniflé, et en effet, Nick avait raison. L'odeur était dérangeante. Et plus on la sentait, plus elle était dérangeante.

Harvey : Wow, c'est vrai. Ça sent mauvais. C'est quoi cette odeur ?

Nick : C'est l'odeur de la drogue, Harvey. Ouvre ses tiroirs et tu verras pourquoi ça sent mauvais.

J'ai ouvert son placard, soulevé ses piles de vêtements, et rien. Rien du tout. Aucune trace de potentielle drogue.

Nick : Je t'ai dit ses tiroirs, pas son placard, trou du cul.

Harvey : Oh, oui. Bien sur. Quel con je fais.

J'ai ouvert un premier tiroir, et c'était le bon, apparemment. Parce que cette odeur était encore plus forte. Ça me brûlait l'intérieur du nez. J'ai soulevé ses paires de chaussettes, et j'ai trouvé des tas de sachets. Plein de sachets. Certains avec une sorte de the dedans, et certains avec de la poudre blanche a l'intérieur.

Harvey : Alors, c'est ça de la drogue ?

Nick : Oui. Tu n'as jamais vu de la drogue.

Harvey : Avec maman, si. Mais pas sous cette forme.

Nick : Attends. Maman se drogue ?

Harvey : Bien sur. Maman est devenue un vrai légume.

Nick : Tu sais, ça ne m'étonne pas vraiment. Mais c'est fini maintenant, d'accord ? Tu es avec nous et tu n'as pas- enfin plus a t'inquiéter.

J'ai hoché la tête, même si une partie de moi s'inquiétait toujours pour elle, et le ferait toujours. Nick m'a pris dans ses bras, et nous sommes restés un bon moment l'un dans les bras de l'autre, jusqu'à ce que quelque chose nous surprenne.

? : Je peux savoir ce que vous foutez dans ma chambre ?!

J'espère que vous avez compris qu'il s'agissait bel et bien de Mila.

Nous nous sommes tournés vers elle. Elle avait l'air très énervée.

Mila : Sortez immédiatement de ma chambre !!

Nick : Non. Il faut qu'on parle.

Mila : Sur le fait que vous fouillez délibérément dans ma chambre ?! Ouais, il va falloir qu'on en parle !

Harvey : Hum... je crois qu'il faut... surtout qu'on parle du fait... qu'il y a des kilos de drogue dans ton tiroir de chaussettes...

Ai-je dit, en chuchotant, et en regardant le sol. Trop peur d'affronter son regard.

Mila : Qu'est ce que tu racontes, toi ?!

Harvey : Eh bien... on a vu, la drogue...

Mila : Et vous croyez quoi, que je me drogue, peut être ?!

Nick : Arrête ton cinéma ! Et assume ce que tu fais avec ces putains de sachets de drogue !

Mila : Rien du tout ! Je les gardes juste pour un ami ! Je ne m'en sers pas !

Elle était devenue toute rouge. Elle mentait.

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