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Jeon Jungkook, un jeune adolescent de 17 ans, passait des journées de plus en plus difficiles au lycée. À première vue, il semblait être un garçon ordinaire, mais il portait un lourd fardeau : son surpoids. Ce qui pour certains n’était qu’un détail était devenu pour lui une source inépuisable de souffrance et d’humiliation. À chaque pas qu’il faisait dans les couloirs de l’école, il se sentait observé, jugé, et souvent, ouvertement moqué.

Les débuts avaient été moins pénibles. Lorsqu’il était plus jeune, les autres enfants n’accordaient pas autant d’importance à son apparence. Mais à l'adolescence, les standards de beauté imposés par la société et relayés par les médias devinrent plus oppressants. L’environnement scolaire, avec ses groupes de popularité et ses critiques acerbes, devint un terrain fertile pour le harcèlement. Jungkook était devenu une cible facile. Les surnoms méchants et les remarques désobligeantes se multiplièrent, chaque pique perçant son cœur et sapant sa confiance en lui.

Chaque matin, il redoutait de sortir de chez lui, sa maison étant son seul sanctuaire. En traversant les portes du lycée, il sentait une boule d’angoisse grandir dans son estomac. Dans les couloirs, il essayait de se faire le plus discret possible, mais son corps, que les autres trouvaient trop volumineux, semblait crier sa présence à ceux qui cherchaient une proie. « L’éléphant », « la baleine », « le gros », autant de surnoms qu’on lui lançait à la figure sans retenue. Parfois, c’était accompagné de rires moqueurs, d’autres fois de regards de dégoût ou de pitié. Chacune de ces interactions laissait une marque indélébile sur son esprit.

Les cours de sport étaient les pires moments pour Jungkook. Loin d’être un moment de détente ou de plaisir, ils étaient devenus un véritable calvaire. Le regard des autres se faisait plus pesant, et les rires des camarades plus cruels. Lors des exercices physiques, ses efforts et ses difficultés étaient tournés en ridicule. Les moqueries sur sa lenteur ou son incapacité à suivre le rythme des autres devenaient des prétextes à des plaisanteries blessantes. Les professeurs, bien qu’ils ne participaient pas à ce harcèlement, semblaient impuissants ou indifférents à sa détresse.

Jungkook avait essayé de trouver du soutien auprès des adultes, mais ses appels à l’aide restaient souvent sans réponse. Lorsqu’il avait parlé à ses parents, ceux-ci, bien que compréhensifs et aimants, ne savaient pas toujours comment réagir. Ils lui conseillaient d’ignorer les remarques, de se concentrer sur ses études, et de ne pas laisser les autres l’atteindre. Cependant, ces mots réconfortants avaient peu d’effet face à la cruauté quotidienne qu’il subissait. À l’école, les conseillers et les enseignants étaient souvent trop occupés ou mal préparés pour gérer ce genre de situation. Parfois, leurs tentatives pour l’aider ne faisaient qu’aggraver les choses, attirant encore plus l’attention sur lui.

Le harcèlement n'était pas seulement verbal ; il prenait aussi des formes plus sournoises. Parfois, ses affaires disparaissaient mystérieusement, ou des mots blessants étaient griffonnés sur son bureau. Les réseaux sociaux, loin d’être un refuge, étaient un autre terrain de harcèlement. Des commentaires cruels et des messages anonymes le poursuivaient même chez lui, le privant du peu de paix qu’il essayait de trouver après une journée difficile.

Malgré tout, Jungkook essayait de trouver des moyens de faire face. Il s’était réfugié dans la lecture et l’écriture, des activités qui lui permettaient de s’évader dans un monde où il était accepté et respecté pour ce qu’il était. Il écrivait des histoires où les personnages, souvent inspirés de sa propre expérience, surmontaient les obstacles et trouvaient leur place dans le monde. Ces moments de création étaient un baume pour son âme blessée.

Cependant, le poids du harcèlement laissait des traces profondes. Jungkook commençait à douter de lui-même et à intérioriser les critiques qu’il recevait. Son estime de soi était en lambeaux, et il se surprenait parfois à souhaiter disparaître, à se fondre dans le décor pour ne plus être une cible. Les pensées sombres et les moments de désespoir devenaient de plus en plus fréquents.

Heureusement, tout n’était pas sombre dans la vie de Jungkook. Il avait quelques amis fidèles, qui, bien que peu nombreux, lui apportaient un soutien précieux. Avec eux, il pouvait être lui-même sans craindre le jugement. Ils le comprenaient et l’acceptaient, lui offrant des moments de répit et de bonheur. Ensemble, ils partageaient des passions communes, comme les jeux vidéo et les bandes dessinées, des univers où Jungkook pouvait s’identifier à des héros courageux et résilients.

Jungkook trouvait également du réconfort dans l’idée que sa situation n’était pas sans espoir. Il rêvait d’un avenir où il pourrait quitter cet environnement toxique et trouver sa place dans le monde. Il s’imaginait poursuivre des études dans un domaine qui le passionnait, loin des regards critiques et des moqueries. Il se disait que les années de lycée, bien que douloureuses, ne seraient qu’un chapitre de sa vie, et qu’il aurait l’opportunité d’écrire les suivants avec plus de bonheur et de sérénité.

Pour l’instant, Jungkook continuait à avancer, un pas à la fois, malgré les obstacles. Chaque journée était une lutte, mais aussi une preuve de sa résilience. Il savait que les cicatrices laissées par le harcèlement mettraient du temps à guérir, mais il espérait qu’elles finiraient par s’estomper, laissant place à la force et à la confiance en lui. Léon avait appris à ne pas se définir par le regard des autres, mais à chercher sa propre valeur en lui-même, une leçon difficile mais essentielle pour surmonter les épreuves de la vie.

𝑻𝒉𝒆 𝑺𝒘𝒆𝒆𝒕𝒆𝒔𝒕 𝑹𝒆𝒗𝒆𝒏𝒈𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant