Chapitre IV

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En rentrant dans ce café, une odeur divine frappe immédiatement mon odorat. Je ne sais pas de quel aliment provient cette senteur, mais elle est incroyablement alléchante.

Je balaie la salle d'un regard. Ce lieu semble respirer la joie de vivre, des rires et des discussions remplissent l'espace. À l'entrée, un long comptoir accueille de nombreux clients faisant la queue pour commander. Les serveurs, visiblement débordés, s'activent derrière le comptoir. Le café est spacieux, avec une grande hauteur sous plafond qui accentue la sensation d'ouverture.

L'ambiance est chaleureuse. Les murs sont peints dans des tons marron et ornés de diverses décorations. Un grand chandelier noir pend du plafond, ajoutant une touche d'élégance. Au-dessus du comptoir, un néon lumineux affiche "Chez Joe". Des étagères en bois, agrémentées de plantes suspendues, ajoutent une touche de verdure à l'ensemble.

En tournant la tête à droite, je tombe directement en face d'une grande étagère marron où figurent de nombreux livres de genres différents, je suppose que les propriétaires invitent les clients à prendre un moment pour lire tout en dégustant leur café.

Je me faufile entre toute cette foule. Après avoir passé toutes ces personnes, je remarque un escalier à ma droite qui mène à un étage supérieur. Je décide de prendre cette direction.

En montant, je découvre une ambiance encore plus intime et élégante. L'étage est aménagé avec de nombreuses tables en bois. Les chaises, également, sont disposées autour des tables avec des coussins sombres.Le sol est recouvert de parquet en bois foncé, ajoutant une touche rustique à l'ensemble. Une grande plante grimpante décore l'un des piliers, apportant une touche de verdure à l'espace. Les murs sont ornés de grandes fenêtres colorées.
Au fond de la pièce, une cheminée en pierre ajoute une touche de chaleur et d'authenticité. Des œuvres d'art et des portraits anciens décorent les murs.

Cette endroit est magnifique, je n'avais jamais vu un lieux pareil avant aujourd'hui. Cela fait bizarre d'être entourée de personnes qui respirent la joie de vivre.

Après ma contemplation de ce bâtiment, j'essaye de chercher Méline parmi tous ces gens, mais aucune tête ne me paraît familière.

- Bonjour madame, puis-je vous aider ?dit un serveur.

Avec surprise, je recule d'un bond. Cet homme m'a fait peur, je ne m'attendais pas du tout à ce que quelqu'un me parle.

- Euh, bonjour. Non pas forcément, mais c'est gentil de demander, dis-je.

- Si besoin, je suis juste là, répond-il en me montrant une banquette à côté des escaliers.

Je hoche la tête en guise de réponse et le regarde faire demi-tour pour retourner à son poste.

Comment puis-je faire pour trouver Méline ? Elle n'est pas présente, peut-être qu'elle s'est trompée de personne ? Que ce n'était pas moi qu'elle cherchait ? C'est pour ça qu'elle n'est pas venue, c'est sûr !

Mais comment vais-je faire, je n'ai nulle part où aller. Purée, il faut que je m'assure qu'elle ne soit pas là.

Je jette un nouveau regard au serveur, qui a une allure plutôt intimidante. Très grand, brun, avec des yeux bleus perçants et une carrure imposante, il semble plus fait pour la police ou un autre métier similaire que pour servir des chocolats chauds. Enfin, peut-être pourrait-il m'aider. Je m'approche de lui et le fixe. Il me regarde, patient, attendant que je prenne la parole. Après quelques instants, je commence :

- Désolée de vous déranger à nouveau, en fait, j'aurais besoin de votre aide.

- Dites-moi, madame.

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