𝕸𝖆𝖘𝖐 𝕺𝖋𝖋

Chapitre 30

Chapitre 30.
OK, on avance. Lentement mais sûrement. ✨

Je ne cesserai de remercier sincèrement, ceux qui prennent de leur temps pour lire cette histoire, voter chaque chapitre et commenter. Vous êtes des anges. <3

C'est parti pour le décollage !! ;) 🛫

Bonne lecture!!! ❤️

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Washington_chez Aéna

PDV Aéna

«L'hiver s'installe doucement dans la nuit.
La neige est reine à son tour.»

Il neigeait à Washington alors que Novembre s'en allait doucement, laissant place à Décembre.

Je regardais à travers la fenêtre de la chambre, le blanc qui me rappellait trop de souvenirs. Des instants, des moments, des périodes, un âge que j'aimerais oublier. Des accidents, des inaccoutumances, des erreurs, une année que j'aimerais effacer.

Je regardais ce blanc à travers ma fenêtre, sans aucune expression faciale.

— L'hiver est arrivé un peu tard, cette année, pas vrai ?

Je tournai ma tête vers mon téléphone que j'avais laissé en haut-parleur sur ma table de chevet.

J'étais en appel vocal avec Mikhaïl.

L'une des seules choses que je ne voulais pas effacer à cette période était le soutien de Mikhaïl.

Lui et Sander avaient été là.

Papa avait l'air pire que moi.

— Oui, un peu. Désolée, Mik. Je dois y aller.

Je ne lui laissai même pas le temps de répondre avant d'attraper mon téléphone et de raccrocher.

Je détestais l'hiver. Il me rappelait trop de choses.

Je m'assis sur mon lit. Aujourd'hui c'était dimanche. Il était déjà 3 heures moins cinq minutes. J'étais rentrée du manoir de la mafia vers 1 heure. Je n'avais pas réussi à dormir.

Je me levai pour aller ouvrir la fenêtre et laisser le vent glacial me frapper le visage. Ça au moins, me faisait penser à la fraîcheur des zones arborées. Sauf que là, c'était trop froid.

Je refermai la fenêtre et me couchai, essayant une énième fois de dormir.

— Tu n'arrives pas à dormir, n'est-ce pas ?

C'était la voix de Leila. Elle était placée à l'embrasure de la porte.

— Mmh. dis-je sans plus.

Elle ne le savait peut-être mais elle n'était sûrement pas la personne que je voulais voir maintenant.

Tout ce qu'elle faisait était me rappeller encore plus que ma mère n'était plus là.

Souvent Leila, venait déposer une couverture pliée, sur mon lit quand je dormais en hiver, même si elle savait très bien que je détestais les couvertures. Cette fois-ci, elle n'avait aucune couverture en main.

Il y eut un silence, alors qu'elle était toujours debout devant ma chambre.

— Ça te dirait de faire un tour ? proposa-t-elle, douteuse.

Je la regardai sans d'abord répondre pendant de longues secondes. Me connaissant, j'aurais refuser sans hésitation. Mais là, j'avais bien envie de sortir un peu. Je ne le faisais pas souvent. Et de toutes façons, peut-être que ça me changera les idées.