04 - collaboration

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Louis était dans son bureau, rangeant quelques dossiers, certains clôturés alors que d'autres non. Il faisait le tri dans toutes ces choses, car il ne l'avait pas fait depuis longtemps et il était peut-être temps de le faire. Il soupirait quand il voyait encore une tonne de paperasses qui traînaient encore sue son bureau. Il devait bien avoir, rien qu'à lui tout seul, détruit une forêt entière de la taille de la Belgique. Heureusement qu'il ne se fournissait pas n'importe où mais plutôt chez quelqu'un qui replante des arbres quand on les coupe. Il en avait par dessus la tête de tous ces mots qui défilaient sur le papier, de copie de ceux-ci. Il avait besoin de changer d'air, de changer de milieu mais cela simplement parce qu'il ne laissait personnes ranger ces affaires.

Ou sinon en dehors du rangement de son bureau, son métier l'attire toujours un peu plus dans la folie de la grandeur où il se bat pour garder la tête sur les épaules, les pieds au sol et de ne pas prendre la grosse tête. Il faisait de son mieux pour ne pas devenir bête et con, pour contrôler son monde et ne pas décliner en devenant un de ces chefs d'entreprises clichés. Il passa sa main nerveusement dans ses cheveux et tira légèrement sur ceux-ci pour ne pas partir en vrille. Il passa lacement sa main sur son visage en réprimant une grimace et un nouveau soupire. Il rangea encore une pile de papier, qu'il avait lu en diagonale pour ne pas trop se casser le cul ou encore perdre du temps qui lui était sacrément précieux. Il entendit la sonnerie de sa secrétaire, il appuya sur le bouton pour entendre ce qu'elle avait besoin de lui dire.

-Oui Talia? Demanda Louis Tomlinson.

-Monsieur Malik attend à la réception, dois-je le faire monter ou dois-je le faire partir? Lui demanda-t-elle.

-Tu peux le faire monter, pas de problèmes. Même, faîtes-le monter en express s'il te plaît, ordonna le jeune anglais.

Il souffla un coup, étendit ces bras vers l'avant, en croisant les doigts. Ses épaules craquèrent légèrement ce qui lui fit énormément de bien à son dos, omoplates et épaules qui avaient du mal à supporter le poids du métier et les problèmes du passé. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il souriait comme un con à l'idée que Zayn vienne dans son bureau. Cela le motiva même à accélérer la vitesse et rangea encore plus vite qu'avant ces affaires. Cela lui avait redonner la pêche et il dépêchait pour que tout soit prêt avant que le métisse ne débarque dans son bureau, tour de blanc et de noir, très design.

Même tout son bureau était dans le style modern et design, c'était ainsi que toutes les entreprises fonctionnaient et à quoi elles ressemblaient. La sienne occupait le plus haut bâtiment de la ville et il se trouvait, deux étages en dessous du toit. Il avait nettement la place pour lui tout seul, avec son étage entier. Tout le reste était des bureaux où il travaillait et où ces employés s'activaient pour satisfaire le grand patron. Même le concierge devait être d'une qualité irréprochable. Il suffisait qu'un employé, un peu plus au dessus des autres, que le grand patron avait déjà croisé, pouvait le ou la faire renvoyer rien qu'en se plaignant.

Louis se leva de sa chaise, partit vers les fenêtres de son bureau, malgré que tout son bureau ne soit que de verres, avec un système d'insonorisation pour ne pas que les gens puissent entendre ce qu'il dit ou fait. Il y avait la porte d'entrée, sur un mur avec deux autres murs opposés et puis tout un mur de verre, de vitres qui donne sur la ville juste à ses pieds. Il alla vers ses vitres et regarda le paysage de la ville en pleine mouvement en cette après-midi de printemps avec un temps ensoleillé et un climat frais. Il croisa les mains dans son dos, les plaçant en bas de son dos et à la naissance de la raie de son cul. Il se tenait droit, presque autant qu'un balai et observait tout le paysage. Il aimait bien ce bureau, parce qu'ainsi il pouvait facilement regarder le paysage et réfléchir.

Il pouvait penser à tellement de choses. Il pensait au jeune homme qui allait venir dans son bureau et qui obnubilait ses pensées depuis une semaine et 6 nuits. Il se demandait combien de temps le jeune homme allait mettre avant de l'appeler, ce qui avait tellement occupé des esprits que l'idée de ranger son bureau pour penser à autre chose lui vint. Louis souriait en voyant la foule sous ses pieds, il était le maître de la ville, du haut de sa tour de verre et de béton. Il entendit qu'on toquait sa porte, et laissait un "entrez" sortir de sa bouche. La secrétaire laissa passer le jeune homme devant elle, puis ferma les porte pour laisser les deux chefs se parler seul à seul.

-Bonjour monsieur Malik, dit Louis en serrant la main de celui-ci.

-Bonjour, vous pouvez me tutoyer, répondit le métisse.

-De même, enchaîna Louis qui l'invita à s'asseoir sur la chaise de l'autre côté du bureau d'un geste de la main.

-Je ne viens pas pour rien, prononça Zayn pour entrer le vif du sujet.

-Je n'en doutes pas une seule seconde, alors qu'elle est cette chose? Demanda le brun.

-Je suis venu pour qu'on parle et qu'on signe un accord commun par rapport au projet de monsieur Payne, lui répondit Zayn.

-Quelles sont vos demandes spéciales par rapport à celui-ci? Rajouta l'anglais.

-Je dirais que les bénéfices seront de 30% chacun et les derniers pourcent pourra être remit à des personnes dans le besoin, proposa monsieur Malik.

-Je suis d'accord, mais quel genre de personne? Demanda de préciser, Louis.

-Que veux-tu dire par là? S'inquiétait le jeune anglo-pakistanais.

-Ceux qui vivent dans la rue? Ceux qui vivent dans des pays pauvres? Ceux qui vivent dans ma sécheresse et autres? Ceux qui sont victimes de maladie graves? Ceux qui ont besoin de faire des recherches pour trouver des traitements contre certaines maladies? Proposa Louis.

-Je pencherais plutôt pour les pauvres et sans domicile fixe puisque celui au pied de ton bureau me fait bien de la peine, s'enquit l'homme aux deux origines.

-D'accord, il n'y a pas de problèmes pour cela, commenta Louis.

-Il y aurait-il d'autres termes à rajouter au contrat ou est-ce les termes de traditions? Questionna Zayn Malik.

-Ceux de traditions ne serait-ce pas mieux? Proposa monsieur Tomlinson, le plus âgé.

-D'accord sans problème. Aussi, je voulais t'inviter dans une petite soirée que j'organises chez moi, où il y aura quelques autres chefs d'entreprises et personnes influentes. Il y aura aussi une vente aux enchères de tableaux, vases et autres. Seras-tu de la partie? Demanda Zayn.

-Quand est-ce? Et à quelle heure? Demanda Louis.

-Dans une semaine, à partir de 19h30. Tu peux venir accompagné de qui tu veux, autant une femme qu'un homme, un ami ou une amie, un petit ami ou une petite amie. Tu as le choix de venir seul aussi, comme tu le veux mais il faudra que tu me préviennes si tu viens accompagné maximum 2 jours à l'avance mais pas moins pour l'organisation, prévint le métisse.

-D'accord merci, tu m'enverras les coordonnées de l'endroit par message? Demanda Louis.

-Pas de souci pour cela non plus, au revoir Louis, dit le plus jeune.

-Au revoir Zayn, lui répondit le plus âgé.

Le métisse sortit du bureau en serrant la main de Louis et repartit aussi vite qu'il arrivé. Le jeune anglais aurait aimé qu'il reste plus longtemps mais peut-être que le métisse avait un rendez-vous et puis, ils avaient une collaboration ensemble et il l'invitait chez lui aussi donc il avait de quoi être heureux malgré que la déception pouvait se lire sur ses traits. Il repartit regarder le ville à travers son mur de vitres. Il entendit le clique de la porte de son bureau et s'apprêtait à engueuler la personne qui était entrée sans toquer mais il eu à peine le temps de se retourner vers la porte qu'il sentit des lèvres sur les siennes.

Il reconnut le corps de Zayn et profita du baiser en y répondant sans même s'en rendre compte. Puis les lèvres partirent des siennes et il allait retenir l'homme par le bras pour approfondir le baiser et en faire d'autres mais celui-ci lui échappa des mains et il vit Zayn Malik sortir de son bureau en vitesse sans même avoir vu que le métisse avait un grand sourire sur les lèvres. C'est la dernière vision qu'il eu du jeune homme.

Premier baiser, première électrocution.


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Bonjour ! Voici le quatrième chapitre de cette fiction de 10 chapitres.
Au meilleur commentaire, la dédicace du prochain chapitre donc Bonne chance et à vos claviers !
Au passage, je vous aime parce que cette histoire est quand même #881 dans les Nouvelles !


Suit And Tie//ZouisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant