Chapitre 2: Solitude

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Rhéa

Tu as survécu à trop de tempêtes, pour être dérangé par de simples gouttes de pluies.

Tu as survécu à trop de tempêtes, pour être dérangé par de simples gouttes de pluies

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Passé

Il fait un temps magnifique aujourd'hui, un ciel d'un bleu azur, sans le moindre nuage à l'horizon, et le soleil brille, diffusant une lumière douce et réconfortante

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Il fait un temps magnifique aujourd'hui, un ciel d'un bleu azur, sans le moindre nuage à l'horizon, et le soleil brille, diffusant une lumière douce et réconfortante. Les températures sont agréablement tièdes, un véritable cadeau pour ce premier jour de printemps. En me levant ce matin, je décide de célébrer cette belle journée en enfilant la robe que ma mère m'a offerte. Une petite robe blanche légère, ornée de motifs délicats de fleurs dans des tons pastel, qui semblent capturer l'essence même de cette nouvelle saison. Je me regarde dans le miroir, satisfaite de l'image que je renvoie. Mes cheveux châtain clair sont rassemblés en une queue de cheval simple, quelques ondulations retombant avec légèreté sur mes épaules.

Satisfaite, je quitte ma chambre et descends les escaliers, impatiente de retrouver mes parents pour le petit déjeuner, comme nous le faisons chaque matin. C'est un rituel qui me rassure, une constante dans mon quotidien que je chéris. La maison est remplie d'une chaleur familiale réconfortante, et je me dirige vers la cuisine, m'attendant à les trouver déjà installés, prêts à partager ce moment. Cependant, en entrant dans la pièce, je suis surprise par un silence inhabituel. La cuisine, habituellement animée par les rires et les conversations matinales, est étrangement vide.

Je m'arrête un instant, troublée par cette atmosphère étrange. Mon regard se porte sur la gazinière où une poêle fume doucement. Je m'approche et réalise que des pancakes y brûlent lentement, leur odeur âcre se répandant dans la pièce. Cette image me frappe comme une anomalie inquiétante. Mes parents, toujours si attentionnés, ne laisseraient jamais des pancakes brûler ainsi. Je m'empresse d'éteindre la gazinière et de jeter les pancakes carbonisés à la poubelle. Mon malaise grandit. Où sont-ils passés ?

Je commence à les appeler, ma voix résonnant dans la maison vide, mais seul le silence me répond. Je parcours du regard la cuisine, espérant qu'ils apparaîtront soudainement, mais rien. Un bruit sourd me fait sursauter, provenant du salon, comme si quelque chose de lourd venait de chuter violemment sur le sol. Mon cœur s'accélère, une vague d'angoisse m'envahit. Je me dirige prudemment vers le salon, une sensation de froid glacial se glissant lentement dans mes veines.

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