Je sens l'odeur fraiche de l'air qui embrume la pièce.
Cette douce odeur me replonge dans mon enfance.
Je me souviens de ces jours où j'allais gaiement au marché avec lui. Et puis il y avait les fois où lorsque j'arrivais à l'école je voyais ma meilleure amie me sourire, ces fois où j'accompagnais mon père au match de basket, ces fois où je me promenais dans le jardin, l'herbe fraiche sous mes pieds, mais aussi ces fois ou j'allais tristement chez ma grand-mère, le fuyant, ces fois où je me faisais enfermer dans la cave ou bien dehors, ou encore, ces fois où je me faisais couler dans la piscine pour qu'il puisse me montrer sa dominance sur mon petit corps épuisé.
Cette douce odeur qui me replongeais dans mon enfance devenait torride et horrifiante.
Je recule, sous le coup de la tristesse, et ferme la fenêtre.Mais maintenant je me sens enfermée.
Je ne sais plus quoi faire pour ne plus sentir mes poumons oppressés.
J'ai besoin de respirer, mais je n'y parviens pas. Je tombe au sol et tente de sortir, mais ça non plus, je n'y arrive pas. La porte est trop loin. Bien trop loin.
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les vagues de la vie
NouvellesCe livre est un recueil de petite nouvelles que j'ai écrit en ces années de collège. J'ai fais mon maximum pour qu'il soit aussi agréable à lire qu'a écouter. "Je l'attend, posée sur un banc. Je l'attend, le cœur battant. Je l'attend, sans savoir vr...