Un architecte et un pianiste ( ElianxManas )

Tu baiseras pas se soir

PDV Nicolas

Elian : Nan, t'inquiète pas. 

Moi : Mouais...

***

Sidjil : Moi je vais rentrer les gars. 

Moi : Maintenant ? 

Sidjil : Ouais, j'ai un tournage demain avec Seb.

Moi : Ah oui, c'est vrai. 

Sidjil : Je vais me fumer une dernière clope, tu viens ? 

Je regarde Elian.

Moi : Ça te dérange pas ? 

Elian : Non non. Tracto me porte compagnie. 

Moi : Super. 

Sidjil : Cool. Bon bah à plus Elian, au plaisir de te revoir. 

Elian : Pareille. 

Ils se tckeck et on sort. 
Arrivé dehors on se place contre un mur. Il allume sa cigarette et en rejette la fumée. 

Sidjil : Il s'est passé quoi quand j'étais pas l'à ? 

Moi : On s'est vite fait embrasser. 

Sidjil : Putain, enfin frère. 

Je prend sa clope, tire une taff et lui redonne. 

Sidjil : Depuis quand tu fumes ? 

Moi : Jamais, j'suis juste stressé.  

Sidjil : Stressé de quoi ? 

Moi : De se qui va se passer quand je vais remonter. 

Sidjil : Vous êtes pas obligé de baiser. 

Moi : Ouais, mais t'sais, parfois la pression, ça vient de partout. 

Sidjil : Frère, c'est pas un concours. Tu peux prendre ton temps aussi hein.

Moi : Je sais, mais j'ai l'impression que tout le monde attend que ça. 

Sidjil : C'est ça le problème. On a trop de normes à suivre. On peut juste se découvrir, profiter de l'instant présent, tu captes ?  L'amour, c'est pas que physique. C'est aussi des échanges, des rires, des regards. Et si ça doit venir, ça viendra. Pas besoin de se précipiter. Tu peux être sûr que si ça doit se faire, ça sera plus beau quand ce sera le bon moment. Parfois, juste être là l'un pour l'autre, c'est déjà énorme.

Moi : Merci, ça me rassure. 

Sidjil : Te met pas la pression Nico. 

Moi : J'vais essayer, merci mec.

Sidjil : Ça fait plaize. Va rejoindre ton mec, j'vais rentrer.

Moi : On est pas ensemble j'te rappelle.

Sidjil : Oui oui. Bon, j'y vais, bye bye.

Moi : Bye Sid. Appel moi quand tu rentres.

Sidjil : T'inquiète pas.

Il part en direction de sa voiture, je ne regarde pas plus et remonte. Arrivé devant mon apparte, je souffle un bon coup et entre.

Moi : Ça va ? Ça a pas été trop dur sans moi.

Elian : T'es con.

Fait-il en riant.

Moi : Merci, je sais.

Je m'assoie a coté de lui et le regarde doucement pendant qu'il caresse Tractopelle. Je met ma main sur sa cuisse.

Moi : Tu serais prêt toi à.. à-..