regard

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J'ai du mal entendre, c'est pas possible.. je préfère encore qu'il me tue, pas encore une fois, pas ça.
Je le regarde incapable de bouger pour m'éloigner. Je le reconnais, ce sourire mal sain. Je vois au fond de leurs yeux qu'ils ne me voient que comme trois trous bien chaud.
-alors tu ne dis rien ?
-il ne nous à pas mentis, tu es bien obéissante

Je comprends pas qui leurs à dit ça ? L'inconnu ? C'était un test pour savoir si je me laisserais faire ? Il m'avait dit que tout irait bien si j'écoutais.. je savais que j'aurais pas dû..
Je les vois se rapprocher et moi je suis toujours là immobile comme une statue. Je me demande ce que je pourrais bien faire. Je ne sais même pas où je suis, je ne sais pas me battre et en plus ils sont deux. Crié ne servirait à rien, il me reste plus qu'à attendre.
-bon tu vas pas rester là à rien foutre. Déshabille toi maintenant !

Je suis incapable de bouger et puis si la dernière chose que je dois faire c'est ne rien faire alors je le ferais au maximum. Pas question que je bouge.
Je me décide peut importe ce qui doit arriver je ne bougerait pas d'un pouce.
Le svelte se rapproche pendant que son ami me dit.
-oh t'es sourde ou débile ? Déshabille toi maintenant où je le fais et ça sera moins agréable.

Je ne bouge toujours pas, ce qui à l'aire de les énervés. Je m'en fou ils pourront tout m'enlever mais pas ce choix. Je regarde droit devant moi pour les éviter. Quand je sens ma tête partir violement sur le côté. Le svelte m'a donné une gifle et pas une petite.
-ça t'as remis les idées en place ? Ou t'en a besoin d'une nouvelle.

Cette fois-ci c'est l'aute qui s'avance. Une fois à ma hauteur je ne peux pas ignorer la bosse qui déforme son pantalon, il aime ça en plus. Ensuite ma tête pars plus violemment sur le côté, j'ai reçu une autre gifle, je sens que la brûlure ne s'estompe pas. Il y est pas aller de main morte.
-continue à faire la débile, ça ne fera qu'alimenter le jeu.

Le plus gros me prend par les cheveux et me soulève, à un tel point que je suis debout. Je reste beaucoup plus petite qu'eux deux d'ailleurs.
-bon comme tu as l'aire de la même humeur que nous, on va jouer un peu ensemble.

Je me prends une autre gifle ensuite il me lâche, je m'étale sur le sol dans un bruit sourd. Là je reçois un coup dans les côtes. J'ai encore mal du coup de l'inconnu alors un petit bruit sort de ma bouche.
Sans me laisser de répit, les deux me donne des coups de pieds dans la tête, le ventre, le dos et les jambes. Ça dure pendant quelques minutes, j'en peux plus. Je pleure de douleur, j'ai déjà supplié qu'ils arrêtent mais ils ont ricaner sans même s'arrêter pendant une seconde.

Enfin, je ne sens plus de coup. Mais c'est de courte durée car le svelte me tire par les cheveux pour me coller au mur, là il me prend par la gorge et me force à tenir debout. J'ai mal partout ma jambes me soutiennent à peine.
-bon maintenant tu te déshabille ? Où t'as pas encore compris ?

Je ne sais pas trop comment,  mais je trouve la force nécessaire pour le regarder dans les yeux et faire non de la tête. Il me dévisage et échange un regard avec son acolyte qui lui fait un signe de tête.
-alors comme ça tu es décidé à nous retarder. C'est pas grave.

Il commence alors à prendre les bretelles de ma robe, il les descend sur mes bras, j'essaie de les bouger mais il me les prend et les bloquent au-dessus de ma tête. Ça me fait mal mais je gesticule, je remarque que ça lui fait plaisir que je donne une résistance alors j'arrête. Je commence à le fixer, je veux graver son regard, je me promets que si je ressors d'ici je le lui ferait payer.
L'autre qui était resté en arrière jusque-là s'avance, il fait passer ma robe sur les hanches et puis la laisse s'évanouir sur le sol.. j'essaie de baisser la tête pour la voir mais il me prend par le menton et m'embrasse, j'ouvre grand les yeux avant de les fermer très fort. C'est dégueulasse, on dirait qu'une vieille limace sans vie force l'entrée de la bouche. J'essaie de lui en refuser l'accès mais je suis déconcentré par l'autre qui commence à me lécher, il appuie spécialement sur les bleus qu'ils m'ont créé.

Pendant qu'il me lèche, il remonte une main pour des agrafés mon soutif, je le sens se relâcher puis quitter ma poitrine. Presque instantanément je sens la bite des deux ordures grossir un peu plus contre moi. Je me fais toujours farfouiller la bouche, pendant que leurs mains viennent tirer sur mes tétons, ils tirent tellement fort que je ne peux pas m'empêcher de gémir de douleur.
J'entends alors le sveltes pouffer et dire
-alors on aime ça salope.

C'est là que j'entends la porte s'ouvrir en fracas, mais quoi que ça soit je ne veux pas rouvrir les yeux et découvrir un autre homme, ou même l'inconnue. Mais quelques secondes plutard je sens le corps d'une des deux ordures s'éloigner de moi, le deuxième suis dans la foulée.

J'entends une voix siffler, je la reconnais directement.
-vous foutez quoi putain.
-on à toujours fonctionné comme ça, c'est notre moment. Mais calme, fallait nous le dire si tu voulais passer avant sur celle-là.
-ou on ne savait pas nous mec.
-je suis pas votre putain de mec, dégager d'ici avant que je vous fasse devenir la prochaine peinture de la pièce.
-on peut pas rester, t'inquiète on intervient pas, mais putain elle nous a excité cette salope.
-je vous ai dit de dégager bande de demeurer, maintenant !
J'entends la porte se refermer et des pas s'éloigner rapidement, quand je l'entends encore, sa voix.
-tu es en sécurité maintenant, tu peux te rhabiller princessa. Tu peux aussi ouvrir les yeux.

Je refuse et j'entends qu'il se rapproche alors je recule, cogne le mur et gémi de douleur à cause des bleus qui naissent sur ma peau
Je l'entends dire une longue liste de gros mots puis il déclare.
-je vais te laisser mon pull, quand tu te sens okay tu ouvres les yeux et tu le mets. Je reviendrai quand tu le demandes pour qu'on te soigne, je serais jamais bien loin.
Encore quelques secondes et le silence revient. J'attends encore un peu et puis je ne tiens plus, je fond en larmes. Je pleure pour maintenant, pour ma situation, pour mon avenir. Quand je décide que c'est assez je me force à arrêter et vais ramasser son pull.

la morsure de l'enfer tome 1 (la veuve noire) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant