Chapitre 5

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Les cries

Le sang

Son odorat submergé par l'odeur de la peur

Il se revoit courir, dans ce long couloir rouge, avec une seul idée en tête, les retrouvés

Les battements de son coeur résonne dans sa tête, alors que l'anxiété prend le contrôle de son corps

Il court

court

encore et encore

Il a beau ouvrit tous les portes, il ne les vois pas

Où sont t-ils ?!

"Azira ...."

Il entend une voix familière, lointaine

" AZIRAPHALE !"

Une main forte lui atrape violemment l'épaule, par réflexe il l'a prend puis commence une manoeuvre pour contrôler son ennemie, il le plaque contre le mur sauf que tout s'arrête quand il tombe sur une touffe de cheveux roux

"Crowley ! Mais qu'est-ce que tu fais là ?!"

Il le relâche tout aussi rapidement, l'alpha masse son épaule endolorie, puis se retourne avec son sourire nonchalant

"Je t'ai vue foncer la tête baiser dans les rangs ennemies comme une bête déchaînée, et après tu t'es échappé par une porte. Te connaissant, c'est impossible que tu te sois enfui du champ de bataille, donc tu as du trouvé un truc intéressant. Alors par inadvertance j'ai emprunté le même chemin que toi, et par pure hasard, je te retrouve en train d'enfoncer des portes comme un fou"

Epuisé, excédé, l'oméga n'en peut plus

Il n'a rien dit, n'a pas faibli une seule fois depuis son retour, il a tenu tête à de nombreux ennemis ne montrant aucune émotion qui prouverait que tout ce qu'il a fait pendant 1 mois ne valent rien. Il a continuer a sourire devant chaque regard noir, chaque parole tendancsieuce, chaque coup d'œil lubrique. Il n'a rien dit et à organiser le plus rapidement possible une attaque contre ce foutu royaume

Pour les trouvés

Mais quand il a enfin réussi à assiège la capitale de Nihil, ils sont introuvable

Et là, il est face à un Alpha, qui n'a aucune autre pensée que de le suivre, tout ça pour prendre de l'avance sur lui, pour avoir une quelconque reconnaissance de tous les autres Alphas. Qu'il aurra de toute façon, car on ne lui accordrera pas à Aziraphale, parce que c'est un putain d'oméga, et que les personnes aux sommets ne sont que des vieux alphas, bon a rien !

"Tu m'as suivie ! Pourquoi ? Voir ma chute ? Prendre de l'avance sur moi, ou observer mon déclin ? Tu es heureux, tu veux voir le pauvre petit oméga perdu, terrifié, ne plus savoir quoi faire et bien tu l'as devant toi ! Tu dois jubiler de me voir comme ça, fatigué à bout de nerf, vas-y moque toi autant que tu veux, fais comme ces bâtards qui pensent que je n'entend pas leur chuchotement. Regarde moi comme un putain de monstre, parce que je ne veux pas me faire élever et accoupler comme un bon oméga ! Vous pensez que c'est simple de revenir d'un foutu supplice, de repondre a toute les attentes et de quand même se faire rabaisser par les habitants de son propre royaume ?!"

Il crie, sa voix est tellement forte qu'elle surpasse le bruit des épées qui s'entrechoquent, des os qui se brisent, et de la chair qui se déchire. C'est la première fois qu'il dit tout ce qu'il ressent, et encore il ne peut pas en rajouter car le nœud d'émotion qui c'est formé dans sa gorge l'empêche d'aligner les mots. Ils restent, dans un silence entrecoupé par la respiration rapide d'Aziraphale, tellement rapide que l'oxygène peine à accéder à ses poumons, sous ce manque d'apport en air il s'appuie contre le mur. Mais même ça n'arrive pas à l'aider, il n'entend plus rien a part les battements rapide de son coeur, puis sa vision s'amoindrir, car elle se floute par des larmes et tous ses senses son comme enrober dans du coton

L'Empire d'Eden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant