regards étrangers

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Assis devant la maison, comme un épouvantail sans travail, hors d'haleine d'avoir parcourus les côtes en courant.

Sur sa porte d'entrée en sous-vêtements seulement, et en bottes, le sable mouillés colle à ses jambes. Un tas rouillés ramené des orles blanches, qui gît près de l'antique ganivelle grisée du temp et des pierres pâles.
La houle frôle les murs, et son visage. Une brindille entre ses dents coincée danse.

Le corps maigre, il tient sa tempe où sèche le sang. Immobile, son corps n'ose plus bouger maintenant, il respire seulement.

Noircit et craquelant sur ses doigts, rentre Siggie, et la paix te couvrira de ses draps blancs de lin, embrasse ta croix et oublie tes peines. Oublie, enfant, le mal qu'on t'as fait.


syltOù les histoires vivent. Découvrez maintenant