SIEGFRIED.
Les ombres sur les murs dansent.
Oyates ou herbes folles, par dessus les barbelés, le sable blanc se perd dans les noirs eaux où le ciel s'écroule.Ses cheveux collent au visage, par la pluie, par le vent.
Et sous sont imper', derrière les arbres nus, sont passés les lourds véhicules, une liste d'hommes misérables dans leurs uniformes chargés à l'arrière.
Une longue succession de moteurs violents, fonçant le chemin de bruit et de trous où les armes tremblent dans les secousses.Il s'est retourné, dos à l'étendu. Une sueur froide qui glisse sur son échine.
Le vent en écho répond, la boîte aux lettres verte tordue sous les branches secouées.
Alors il a dévalé la pente, le sable trempé dans ses chaussures, dans les herbes hautes, et danse comme Lili Marleen, peu heureux ou ; et le vent qui enlie son être de réalité aux bruits lointain mais infini et fracassant.
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sylt
PoetryAinsi derrière les rideau, elle vieille, l'avait vu danser nu. Le lendemain le silence était dans la mémoire de la maison ; Siggie dans sa folie. Siggie dans sa normalité. ...