Chapitre 7

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Une mauvaise sensation de fourmis s'empara du corps de Midoriya, alors qu'il s'occupait à ne rien faire.

Malgré les heures qui défilaient, Shigaraki et lui ne trouvaient pas le sommeil. C'est à peine si ils maîtrisaient la notion du temps, depuis.

Parfois, il arrivait que leurs regards se croisent, mais ils s'échappaient aussitôt.

- Je me demande si elle va bien...
Dit-il dans un murmure pour lui-même.

- Tu parles de la fille avec la corne ?

Il hocha la tête.

- Elle va bien, ils ne faisaient que de se disputer, avec son duo.

Un léger soulagement s'empara de lui, son inquiétude envolée.

Le vert ne dit mot pendant quelques instants, se demandant si c'était la bonne occasion de pouvoir engager une conversation.

Il ouvrit la bouche, mais se fit étonnement devancer par le blanc.

- Ton lycée ne te manque pas ?

Pris au dépourvu par sa question, il ne répondit pas de suite.

- Si... fut la seule réponse qui lui était donné, alors qu'il s'attendait à ce que sa phrase se finisse en monologue.

De courtes secondes s'étirèrent

- Et toi, la ligue des vilains ne te manque pas ?

Contrairement à lui, Tomura répondit rapidement.

- On va dire que je n'avais pas prévu de me faire enlever.

Un mince sourire se dessina sur les lèvres du plus petit, alors qu'il s'avançait. au chevet de l'enfant.

- Oui, oui.

Il n'était pas nécessaire d'en quémander plus. Il le comprenait suffisamment.

Le jeune héros observait d'un oeil attentif le sommeil de Sol-a. Elle semblait bien dormir vu le mince sourire qu'elle affichait.

- Elle voulait me dire quelque chose la dernière fois, mais elle n'a pas pu...je devrais lui redemander ?

Shigaraki derrière lui, préfera ne pas répondre à cette question, qu'elle lui soit adressée ou non.
Encore une fois, un long silence s'installa, dans lequel aucun d'entre eux ne se regardait.

- Tu peux m'appeler Izuku, si tu veux.

Les iris écarlates du vilain se braquèrent sur sa silhouette, encore assise près de l'enfant.

- Et pourquoi ça ?

Les prunelles émeraudes de l'homme le jaugèrent un court instant. Réfléchissant sûrement à une réponse adaptée qui puisse justifier son choix soudain.

- Appeler les personnes par leur prénom est un signe de rapprochement. Alors je veux bien que l'on s'entende mieux, toi et moi !

Midoriya avait arraché toute parole pouvant servir de dégradation à shigaraki. Il le fixait, sans pouvoir dire un mot. Mais l'absence d'une mauvaise taquinerie sur son visage, le déconcerta encore plus.

Izuku était complètement sérieux, et puis, ce n'était pas vraiment de son genre de faire des farces comme celle-ci.

- Tu...

La porte s'ouvrit soudainement, laissant apercevoir des silhouettes, qu'ils commençaient à reconnaître, les gardes.

- Shigaraki Tomura, Midoriya Izuku. Veuillez nous suivre.

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