But i can change you

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Pov Charles

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Pov Charles

Je ressens le froid. Tout est obscur, si vide. Je suis témoin de mon accident. Je me vois à l'intérieur de ce véhicule.

Tout est froid. Si froid. Si vide.

J'aperçois les flammes. J'entends mon propre cri. Je me vois hurler son nom. Je sens les mains de Max sur moi. Mais je ne suis pas dans cette voiture. Je ne suis qu'un simple spectateur de cette scène. Je vois Max m'extirper du véhicule en flammes. Le véhicule explose. Les débris nous frappent, me touchent. Mon casque se disloque sous l'impact. La douleur me transperce. J'éprouve une douleur atroce.

Tout est froid. Si froid. Si vide.

Je hurle de douleur. Je sens un liquide rouge couler sur mon visage, sur ma tête. La douleur est insupportable. Mes jambes me font défaut. Je ne sens plus rien. Tout est si froid...Et pourtant, j'implore le retour de celui que j'aime plus que tout. Max revient vers moi en rampant. Il serre mon corps contre le sien tandis que je commence à cracher du sang. C'est un terrible accident... Le pire de ma carrière.

Tout est froid. Si froid. Si vide.

- Charles ! Charles, je suis désolé. Charles, pourquoi tu n'as pas tourné ? Merde, Charles, Charles !!!

Je sens mes paupières tomber alors que Max me maintient dans ses bras. La douleur est terrible, si terrible. J'entends Max hurler mon nom tandis que j'écoute le bruit des sirènes se rapprocher. Tout devient rapidement silencieux.

Tout est froid. Si froid. Si vide.

- Tu penses qu'il se déteste ? De t'avoir mis dans cet état. Car c'est clairement de sa faute.

Je me tourne vers Jules, qui apparaît à mes côtés dans mes souvenirs. Il observe la scène, tout comme moi, qui se rejoue en boucle dans mon esprit... En grignotant du pop-corn. Lentement, tout redevient sombre autour de moi. Et nous revenons en arrière.

Mes souvenirs me ramènent à une course de karting lorsque nous n'étions que des enfants. Je ne peux m'empêcher de sourire en me voyant courser en karting aux côtés de Max. Jules m'accompagne, et nous errons... tels des fantômes dans ma mémoire. Nous étions si jeunes Max et moi à cette époque. Si innocents de notre avenir. Si ignorants de ce que nous allions devenir.

Si profondément attachés l'un à l'autre.

- Tu aimes vraiment revenir ici, n'est-ce pas ? Dit Jules en marchant à mes côtés sur la piste de karting.

- Je pensais qu'en étant mort, tu arrêterais de me suivre. Un break, Jules... un BREAK ! Dis-je en le regardant.

- Tu es drôle, Charles... Tu es juste dans le coma. Pas mort. Dit Jules en me tapotant l'épaule.

Possession/LestappenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant