Il Predestinato

265 28 22
                                    

Pov Charles

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



Pov Charles

J'ouvre les yeux péniblement et dans la douleur. J'ai soif. Ma gorge me brûle tellement je suis assoiffé... Mon Dieu... où suis-je ? Je redresse la tête et aperçois plusieurs personnes entrant dans la pièce où je me trouve, encore confus de mon réveil . Je place mes mains devant mes yeux.  Il y a trop de lumière. Je me revois à nouveau le jour de mon accident de voiture en Azerbaïdjan.

La même sensation me submerge, semblable à celle ressentie à l'hôpital, la panique, la peur. Ma mère apparaît devant moi, mais tout semble flou. Tout est confus. Où es-tu Max ? Où es-tu ? Je tourne lentement mon regard vers chaque personne autour de moi, qui semble vérifier mes signes vitaux, pendant que ma mère pleure à mon chevet, serrant ma main. Je ne comprends pas ce qui se passe.

— Max... Où... Où est Max ? Parviens-je à murmurer avec peine.

Je sens mes paupières redevenir lourdes alors que je laisse Morphée me reprendre dans ses bras à nouveau. Je sombre dans ce sommeil apaisant. Tout bouge lentement. Je sens mon corps être bercé, comme si j'étais en bateau. Peu à peu, je me remémore ma nuit à Monaco avec Max. Je ne peux m'empêcher de sourire en me remémorant à quel point il était heureux de contempler les étoiles avec moi. À quel point nous étions bien.

Quand on sait, on sait.

Le temps est venu.

Réveille-toi, Charles.

Je rouvre lentement les yeux, constatant qu'il fait nuit maintenant. Je me sens encore un peu endormi, mais c'est bien mieux qu'il y a quelque temps. J'observe lentement les machines autour de moi et réalise que je ne suis pas chez moi. Je suis ailleurs.

Je prends le temps de réfléchir à mes derniers souvenirs, et soudain, l'accident d'Abu Dhabi me frappe l'esprit. Je sens la panique m'envahir en me remémorant cet accident. Je passe une main dans mes cheveux et sentant les marques d'une cicatrice que je n'avais pas auparavant. J'examine mes bras et vois quelques marques qui semblent, pour la plupart, cicatrisées.

Je me souviens de la douleur sur mon côté. Je lève lentement mon chandail et découvre, en effet, une cicatrice sur le côté droit qui semble parfaitement guérie. Mon Dieu... quel terrible accident. Depuis combien de temps suis-je ici ? Je me redresse lentement pour être plus à l'aise, mais au même moment, un médecin entre dans la pièce, seul cette fois. Je l'observe sans trop savoir à quoi m'attendre. Que peut-il bien s'être passé ?

— Monsieur Leclerc, je me présente, docteur Gervais à votre service. Vous devez avoir de nombreuses questions et je suis ici pour y répondre. Votre mère attend à l'extérieur. Désirez-vous qu'elle entre ?

— Oui... Oui... j'apprécierais. Où... Savez-vous où est mon frère ?

— Arthur Leclerc est en route. Il partait d'Espagne, monsieur.

Possession/LestappenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant