Je sais que tu seras ma mort(LivaixReader)

Chapitre 39

J'essaya de titubais tant bien que mal dans les couloirs.

Je me tenais aux murs essayant d'avoir leur soutiens, je manquais d'équilibre.

Mon corps ne s'était pas encore remis du choque de la veille.

Je devais mettre en sécurité de cet homme.

Je ne connaissais qu'une pièce où je me sentirais  en sécurité.

J'arriva jusqu'au bureau de Livai.

J'avais remarqué que sa porte possédait un verrou.

Même si je savais que ce n'etait pas ça qui allait retenir cet homme.

La porte était frêle, il pouvait facilement en un coup d'épaule la faire céder.

Mais avant ça il devait déjà réussir à me localiser.

Il devineras difficilement que j'étais dans cette pièce en particulier.
Il y avait au moins une autre centaine de porte dans ce couloir.

Je rentra donc dans la pièce et m'enferma a double tour.

J'étais a bout de souffle, je m'écroula au sol en essayant d'être la plus discrète possible.

J'étais là, assis contre la porte , tremblante de peur.

S'il arrivait à mettre la main sur moi, il me ramènerait sûrement dans cet enfer .

Je ne pouvais cesser de pleurer , les larmes ruisselaient le long de mes joues.

J'essayais d'étouffer mes sanglots .

Je sorti le couteau de mon T-shirt et le tena contre moi le plus fort possible.
C'était la seule arme que j'avais pour me défendre.

J'entendis les pas de mon agresseur s'approcher .

Je priais le ciel.

Je vous en supplie,tout mais pas ca.

Je ne veux pas revivre tout ce que  j'ai vecu la bas ,je préférerai mourir.

Mon sang se glaça .
Il reprit la parole .

-Tu as de la chance ,merdeuse .
Tu t'en sortira cette fois ci, mais ne crois pas que la guerre est finie.
On te traquera jusqu'à te voir morte, sil le faut.

Après tout, je ne pouvais qu'approuver ses menaces .

En m'enfuyant de cet orphelinat, je savais très bien la vie qui allait m'attendre.

J'avais choisi de mon libre arbitre de me libérer de cet enfer, je devais en subir les conséquences .

Je n'étais pas légitime de regretter mes choix .
Je ne pouvais que les assumer.

Il reprena la paroles.
-un conseil, profite de ta vie ici, car tout ça n'est qu'éphémère.

Je l'entendis s'éloigner .
Mes sanglots reprirent de plus belle.

Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter cette vie emplie de souffrance?
Qu'est-ce que j'avais fais au monde a part exister?