LIÉS

Chapitre 26

Un mois.
Un long et interminable mois que je suis en famille avec mes parents et souvent je me surprends à m'ennuyer d'être là, c'est peut-être parce que mes amis me manquent vue que je n'ai pas vraiment de grande relation dans cette ville. Et puis mon petit copain me manque tellement, ça fait déjà une semaine qu'il à rejoint la capitale.
On se verra une fois là-bas c'est ce que je lui ai promis.

Il faut d'abord que je demande l'autorisation à ma tante de bien vouloir me laisser faire quelque temps chez elle et ensuite j'aurais la permission de mes parents, surtout de mon père qui ne me dit jamais non.

— Christy mange ton repas et arrête de rêver. Somme mon père.
— Papa Christy est amoureuse ! balance ma sœur.
— Ferme ta gueule Naomi.
— Christy contrôle tes mots.
— Je l'ai aussi remarqué ma fille,  Naomi ne nous apprend rien de nouveau même ton père le sait. Fit ma mère un regard tendre pour moi.
— Comment... Je... Je ne le savais pas. Balbutie je.
— Tu peux nous parler de lui ? Demanda-t-elle.
— Maman c'est ma vie privée arrête.
— C'est sa vie privée tu entends Christian ? C'est sa vie privée. Rit-elle. Je veux que Rita soit là pour écouter ce que tu raconte ma fille.
— Laisse la elle va en parler quand elle sera prête. Réponds mon père.
— Merci p'pa et à propos je voudrais vous demander quelque chose.
— Demander quoi ? Questionne ma traîtresse de sœur.
— Tu peux te taire toi ? Bon papa je veux aller à Abidjan.
— Pourquoi faire ? Demande ma mère.
— Pour y passer quelques temps.
— Quand veux tu partir ? Demande enfin mon père.
— Très prochainement peut-être dans deux ou trois jours.
— C'est quoi cette envie subite ? Ma mère et ses questions.
— Pour rejoindre son petit ami. Lance ma sœur.
— Cette relation avec ce jeune homme est un peu rapide, tu veux déjà le rejoindre. J'espère surtout que tu n'as pas fait ces choses qui ne sont pas à ton âge parce que sinon ta mère va te tuer et je ne vais pas l'empêcher de le faire.
— Dit pas ça papa je ne ferai pas une bêtise pareil. Dis-je me sentant honteuse d'avoir voulu le faire.
— Elle ment papa elle a essayé de le faire.
— Naomi dégage d'ici et fou moi la paix. Cris-je en colère.
— Je m'en vais. Fit-elle en quittant la table.

Mes parents ont le regard braqué sur moi comme s'ils attendaient un aveu de ma part, mais je n'ai rien à dire.

— Ne me regardez pas comme ça je n'ai pas couchée avec lui, c'est d'ailleurs le cadet de mes soucis pour le moment.
— Tu compte le faire c'est cela ? Demande mon père tout à coup.
— Non papa arrête, je ne veux pas avoir ce genre de conversation.
— Ce que ton père essaie de comprendre c'est pourquoi vouloir retrouver un garçon jusqu'à la capitale ?
— Il va voyager hors du pays et je veux passer du temps avec lui avant son départ c'est tout.
— Tu n'est pas dans une relation virtuelle j'espère.
— Non maman je l'ai rencontré au lycée.
— Et comment est-ce qu'il s'appelle ce petit ami ? Demande-t-elle.
— Son nom c'est Mohamed.
— Oublie ce projet de le retrouver je ne crois pas que c'est une bonne idée et puis ça ne pourra pas être possible puisque ta tante Rita est ici avec nous et tes cousins sont déjà en vacances chez leur père alors il n'est pas possible que tu partes à Abidjan toute seule.
— Mais papa je peux me débrouiller toute seule.
— Non ce n'est pas possible. Tranche-t-il avant de quitter la table.

Ce n'est pas possible, il faut que je trouve une autre alternative. Je l'ai promis à Mohamed que je serai là quand il partira, je ne peux pas abandonner.
Je me précipite à la suite de mon père et le rejoins dans le salon.

— Papa s'il te plaît laisse moi voyager même si c'est pour quelques jours.
— Non tu ne peux pas rester toute seule dans cette ville tu es trop petite pour ça.
— Dans ce cas laisse moi parler à Ruth elle adorerait que je sois avec elle.
— Il est hors de question que je te laisse avec elle et ne prononce plus jamais son nom ici maintenant va te coucher je ne veux plus t'entendre.