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"Un coup... Deux coups....
J'encaisse les ondes de choc qui résonnent dans mon corps, la douleur se propage, je ne résiste pas et m'échoue sur le sol.
Alors que je pense m'être enfoncé dans les abysses les plus noires de mon espr...
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Putain de réveil à la con... Huit heure du mat et me voilà à ouvrir les yeux, le cerveau encore ensommeillé.
La lumière filtre à travers les lattes des volets et me laisse apercevoir le visage endormi de mon petit rayon de soleil à moi. Il a le visage et les joues bouffies, mais sa bouille adorable me fait craquer.
Je dépose un léger baiser sur son front avant de m'extirper à contre cœur de son étreinte. Il ouvre à son tour difficilement les yeux et bougonne, me sentant quitter les draps.
- Tu vas où ? articule-t-il à peine, les yeux encore mi-clos.
- Il faut que j'aille travailler p'tit ange, réponds-je, avec douceur en caressant ses cheveux ébouriffés.
Il me répond d'une sorte de grognement en s'étirant pour me montrer sa désapprobation. Trop mignon...
Le plus jeune se redresse en tailleur pendant que j'enfile mes vêtements de la veille. Un milliard de questions défilent dans ses yeux, je le sais et j'aimerais vraiment pouvoir lui dire toute la vérité. Si seulement... Ça ne risquait pas de le mettre en danger.
Je me penche vers lui et embrasse le bout de son nez avant de récupérer mon sac et quitter la dépendance.
- On s'appelle ? souris-je.
- Tâche plutôt de répondre aux miens.
Il lève les yeux au ciel non pas sans un petit sourire.
Je passe en vitesse chez moi pour prendre une bonne douche et me changer. Les souvenirs de la veille défilent en boucle dans mon esprit et ne manquent pas de teinter mes joues et mes oreilles d'une couleur pourpre. Putain...
Définitivement la meilleure soirée de ma pauvre vie – en omettant la partie déprime sur la colline –.
J'enfile des vêtements propres et rejoins le repère pour une nouvelle journée de stress et de travail.
Cette nouvelle semaine se passe sans faire de vagues, je n'ai pas eu à subir les remontrances de Mamba et c'est un soulagement. Ma peau reprend peu à peu sa couleur d'origine et mes plaies se referment. Malgré tout, l'angoisse est toujours présente.
Pas grand chose de nouveau non plus avec Jisung, on s'est échangé quelques textos auxquels j'ai bien répondu cette fois. Certains échanges ont quelque peu dérapé sur une sorte de flirt.
Comme : « Tes lèvres me manquent pitié on s'revoit quand j'ai besoin de ma dose ?! » ou encore « J'ai rêvé de tes cuisses cette nuit, bordel...». Du grand art, tout en finesse...
J'avoue que je ne suis pas vraiment habitué à recevoir ce genre de messages, mais ça ne me déplaît pas pour autant. Je suis heureux de constater que je fais au moins le même effet à Jisung, qu'il m'en fait. Pour autant, nous n'avons pas reparlé de notre dernière soirée.
