6. Jordan !

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Point de vue Gabriel

Le lendemain matin je me lève avec un gros mal de crâne, pour être honnête je n'avais pas réussi à dormir bien longtemps, je n'arrêtais pas de penser à ce que Jordan m'avait dit, je n'avais pas de doute sur Stéphane il m'a toujours aidé depuis la mort d'Emmanuel.

Je me dirige vers la cuisine je regarde dans un placard si il y a quelque chose à manger j'ai super faim, mais il n'y avait rien avec Stéphane on avait pas fait les courses... je regarde dans le saladier de fruits sur la table de la pièce...

Une pomme.

Jordan...

Tout me fessais penser à lui même mon canapé, ah c'est horrible je vais devoir refaire toute la décoration changer les meubles ou sinon je vais faire une crise...

- Gabriel ?

Je sursaute quand je sens quelqu'un me toucher l'épaule je me retourne.

- Stéphane qu'est ce qui se passe ?

- Rien tu t'es levé super tôt ça va ?

- Heu.. oui oui...

- Gabriel sérieux depuis hier soir tu es bizarre explique moi ce qui se passe.

- Bon d'accord assis toi sur le canapé.

Je l'emmène sur le canapé il s'assoit et je fais pareil en face de lui. Je le fixe quelques secondes dans le silence avant qu'il ne le brise.

- Bon alors ? Tu vas m'expliquer.

- Oui... hier quand j'étais au bureau mon assistante est venu me voir pour me dire que Jordan était la.

- Quoi ?

- J'ai refusé de le voir mais il a insisté donc j'ai accepté pour en être vite débarrassé.

- Ouais et du coup ?

- Quand il est venu il était sans son agent de sécurité.

- Quoi comment ça se fait ? Il est pas censé le suivre partout où il va?

- Justement je lui ai demandé et il m'a dit que quand il avait eu rendez-vous au commissariat il y avait Maelys dans une salle d'interrogatoire qui l'attendait.

- D'accord et alors ?

- Elle t'as accusé d'avoir tué l'ancien président.

- Quoi ? Nan ? C'est pas possible tu les crois pas quand même, je n'ai rien fait.

- Ecoute je ne sais pas mais j'ai confiance en toi.

- Pourquoi tu ne m'en a pas parlé hier?

- Parce que de base je ne voulais pas du tout t'en parler comme j'ai confiance en toi. Mais je me suis dis que ça serait mieux d'en parler et que tu sois au courant.

Il me sourit, son sourire était tellement... beau, je crois que je commençais enfin à ressentir de véritable sentiments pour lui, des vrais sentiments. Je l'embrasse quand sa toque à la porte.

- J'y vais.

- D'accord.

Je me lève du canapé et je me dirige vers la porte j'ouvre.

- Bonjour ?

- Bonjour police.

La personne en face de moi me montre son badge pour me prouver qu'il est bien policier. Qu'est ce qui font la sérieux ? C'est Jordan qui les à envoyer ? Maelys ?

- Oui ? Qu'est ce qui se passe ?

- Est ce que Stéphane Séjourné est là ?

- Heu oui pourquoi ?

Stéphane s'avance vers la porte mon cœur battait à fond pourquoi ils sont la ?

- Oui qu'est ce qui se passe ?

- Bonjour monsieur Séjourné vous allez nous suivre au poste s'il vous plaît.

- Comment ça ? Avant je veux savoir pourquoi ?

- Nous avons des questions sur le meurtre de Emmanuel Macron.

- Heu d'accord je peux prendre ma veste ?

- Oui allez-y.

Je le suis vers le porte-manteau en face de la porte d'entrer et je lui parle à l'oreille.

- Tu reviens vite.

- Ça faut voir avec eux mais ne t'inquiète pas je n'ai rien à me reprocher normalement je serais vite de retour.

- D'accord j'ai confiance.

Il me sourit, me prend dans ses bras et m'embrasse puis je le vois suivre les policier, quand il referme la porte mon cœur se brise. J'étais triste mais aussi en colère, je prend ma veste et je me dirige vers un endroit que je connaissais très bien.

Je toque à la porte et on m'ouvre assez rapidement j'entre sans lui adresser un mot.

- Monsieur Attal?

- C'est toi qui a envoyé la police chez moi pour Stéphane ?

- Non pourquoi ?

- Ils viennent de venir pour l'emmené au poste je crois ils ont des questions.

- Non c'est pas moi mais tu vois je suis content et j'espère qu'il va pourrir en prison ça fait deux mois... DEUX PUTAIN DE MOIS que je souffre chaque jours, qu'on me répète que je suis qu'un meurtrier alors que non, tellement on me l'a dit je n'arrivais plus à me croire quand je leur disais le contraire, deux mois que tu ne me crois pas, deux mois loin de toi, deux mois que je voulais ton corps près de moi, deux mois que tu me déteste sans raison et aujourd'hui c'est moi qui te déteste donc oui je suis content qu'il se soit fait emmener il va connaître le même enfer que moi. Et maintenant sort de chez moi je ne veux plus te voir ici, les seules paroles qu'on s'adressera ça sera si il y a un débat ou une réunion.

- Jordan...je...va te faire foutre.

Je sors de chez lui en claquant la porte. J'ai failli m'excuser qu'est ce qui m'ai passé par la tête c'est qu'un con qui ne pense qu'à lui.

J'allais rentrer chez moi mais je décide de passer au poste de police voir quand Stéphane allait sortir. Une fois là bas je me dirige vers l'accueil.

- Bonjour j'aimerais savoir où en est l'interrogation de monsieur Séjourné.

- Bonjour attendez je vais voir ça.

Le policier en face de moi se dirige dans un couloir pendant que moi j'attendais. Après cinq minutes qui semblait être une éternité il revient.

- Alors ?

- Il n'a pas encore été interrogé mais c'est pour bientôt vous pouvez attendre là si vous voulez il y a des chaises ici.

Je regarde l'endroit qui me pointe du doigt, je lui souris et je vais m'assoir sur une chaise en espérant que ça aille vite.

Eyes don't lie tome llOù les histoires vivent. Découvrez maintenant