15. Le feu en nous.

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Point de vue Gabriel

Je le déteste...Jordan je vais tout te faire perdre absolument tout...

J'ai décidé de le haïr du plus profond de mon être quitte a le voir que comme un ennemi. Je ne veux plus le voir ni l'entendre ni le sentir. Bardella toi et moi c'est à la vie et à la mort et surtout à la mort...je compte lui faire perdre tout ce qu'il a jusqu'à la fin de sa vie, je veux qu'il regrette, qu'il nous regrette. Je ne sais pas pourquoi ça fait quelques temps maintenant que j'ai une haine inconsidérable pour lui sur le fait de ce qu'il a fait cette nuit là, sur le fait qu'il est pas essayer de me récupérer plus que ça, c'est comme si il m'avait jamais aimé...alors que j'aurai tout fait pour lui. Maintenant mon cœur est à Stéphane et Bardella a obtenu ma haine...

« Monsieur Attal et Monsieur Bardella sont attendus sur le plateau dans cinq minutes. »

Cette annonce me fais revenir à la réalité, j'étais dans ma loge et je re vérifie mes arguments, mes contre attaques contre lui pour qu'il soit ridicule à la télé. J'arrive sur le plateau et dieu merci j'étais encore seul, je me place près de mon pupitre et vérifie mes feuilles pour la dixième fois de la journée. J'entend des pas arriver vers moi mais je décide de ne pas lever la tête, trop concentré sur mes fiches.

- Monsieur Attal quand quelqu'un est devant vous il faut lever la tête par politesse.

Je peux lui en foutre une?

- Désolé Monsieur Bardella j'étais assez concentré vous savez ce mot qui n'est pas dans votre vocabulaire.

Il me tendit sa main.

- J'aime votre repartie ça m'avais manqué.

Je leva les yeux aux ciel et serra sa main. Il partit ensuite à son pupitre à côté de moi avec un sourire satisfait.
La présentatrice arriva et nous commençons le débat. Bien sûr lui son seul sujet c'était l'immigration comme d'habitude. Alors qu'il parlait du fait d'expulser les gens qui ne respecte pas le pays je le coupa.

- Vous savez qu'à part l'immigration il y a d'autre sujet à évoquer pour la France? Ou vous êtes raciste au point que c'est la seule chose qui vous préoccupe.

Il s'arrêta de parler et me regarda avec un regard noir et je fis mon plus grand sourire d'hypocrite.

- Je ne suis pas raciste Monsieur Attal. Je veux juste la sécurité pour tous les français, et je sais que il y a d'autre sujet à évoquer, je n'ai pas oublié mais celui ci est le plus important pour moi.

Je chuchota mais assez fort pour que la caméra et lui entende.

- Oui bah ça on avait remarqué...

Il me regarda d'un regard noir et je repris.

- Mais sachez que moi je m'occupe de ça et de toutes les autres choses qui se passe en France. Comme l'éducation nationale, aider les plus pauvres...

Je n'ai pas le temps de terminer qu'on entends des coups de feu près des loges. Merde un intrus est dans les locaux...on éteignit toute de suite la caméra et alors que ça continuais de tirer entre les agents de sécurité et les intrus on me dirigea vers un endroit sécurisé. Je ne voyais pas Jordan..merde putain il était où?

Je fis semblant de rentrer dans la pièce pour pas que les agents s'inquiètent et commença à le chercher dans les locaux..j'entendais les coups de feu se rapprocher de moi mais je devais le retrouver...je ne peux pas partir sans savoir où il est. Je marcha de plus en plus vite quand on me tira dans une pièce...il fesait noir et je sentais quelqu'un contre moi qui me tenait les hanches. J'entendais sa respiration légèrement saccadé contre moi lorsqu'il prit enfin la parole.

- Vous êtes malades de vous balader dans les couloirs comme ça? Vous voulez qu'on vous tue ou quoi?

- Je...je cherchais quelqu'un.

- Quelqu'un? Cette personne est aussi importante pour que vous risquiez votre vie Monsieur Attal...?

- Oui largement...mais ce ne sont pas vos affaires. Décalez vous, vous êtes trop proche, je suis mal à l'aise.

-On a déjà été plus proche que ça et cela vous dérangeait pas Gabriel.

- Ce n'est pas la même chose.

Je le repousse légèrement pour qu'il enlève ses mains de mes hanches. Lorsqu'on entendit les intrus se rapprocher dangereusement de notre pièce, l'homme me tira dans une armoire assez grande pour qu'on soit dedans mais trop petite pour bouger.

- Putain ils sont où?

- J'en sais rien mais on est pas venus là pour rien il ne faut absolument pas qu'ils quittent le bâtiment.

- Bon on continue de fouiller les pièces.

Pendant cette conversation Jordan avait plaqué sa main sur ma bouche pour éviter que je parle. Lorsqu'ils partit enfin de la pièce il enleva sa main de ma bouche et il me chuchota.

- Apparemment on nous cherche Monsieur Attal.

- Oui mais qui voudrait...

Je tourna la tête vers lui et mes lèvres étaient a quelques millimètres des siennes. Nos respirations se mélangeaient et j'osais plus parler...je le voyais regarder mes lèvres...pourquoi j'ai tant ce désir de l'embrasser maintenant ?

Eyes don't lie tome llOù les histoires vivent. Découvrez maintenant