Sur ces mots, ils s'est retourné vers ses potes, me laissant là, entrain de trembler, essayant de reprendre mes esprits. Je comprenais rien à ce qu'il venait de se passer.
J'étais la planté comme une conne, le cœur qui bat à cent à l'heure, en mode « qu'est-ce qui vient de se passer ? » . Je comprenais plus rien, mais une chose étais sur : ce mec me lâchera pas.
Quand je suis remontée chez mes grand parents, j'étais encore toute secouée. Ma grand-mère a capté que ça allait pas, mais j'ai rien dit. À quoi ça servait ? Elle pouvais rien faire, de toute façon, et puis je voulais pas l'inquiéter. C'était mes emmerdes à moi.
Cette nuit la, j'ai tourné dans mon lit pendant des heures. J'arrêtais pas de penser à ce qu'il avait dit, ça résonnait dans ma tête. Mais c'est quoi leur problème à ces mecs ? Pourquoi moi ? J'avais l'impression d'être entrain de me noyer dans un truc que je comprenais même pas.
Et ce mec, Ayoub, j'savais qu'il allait pas me lâcher, ça me foutais les jetons encore plus.
Les jours passaient , et j'essayais de faire comme si de rien étais, mais c'étais chaud. Chaque fois que je mettais un pieds dehors , je sentais les regards sur moi , surtout celui de Ayoub. Il trainait toujours avec sa bande, et dès que je passais, c'était comme si ils parlait de moi, comme si il préparait un sale coup. Ça devenais insupportable.
Un jour, en sortant du lycée, j'ai croisé un des potes à Ayoub. Il m'a bloqué la route, un sourire en coin. Un sourire qui voulait dire que ça allait mal tourné.
?: on va faire un tour zeyna
qu'il m'a dit sans demander mon avis .
J'ai voulu protester, dire que j'avais rien avoir avec eux , mais il m'a poussé dans une ruelle , où Ayoub attendais déjà. Mon cœur à cœur à battre la chamade. Qu'est qu'il me voulait encore ?
Ayoub étais adossé contre le mur, les bras croisés , un air sérieux sur le visage . Il a fait signe au mec de se casser , il s'est retrouvé seul face à moi.
Moi: Pourquoi tu fait ça ? Ça t'amuse ?
Que je lui ai demandé, ma voix tremblante malgré moi.
Il m'a regardée droit dans les yeux .
Ayoub: parce que t'as rien à faire ici. T'es pas des nôtres , et ça fait chier que tu traîne ici comme si c'était ton terrain .
Moi: mais j'ai rien demandé moi
Ayoub: tu crois vraiment que tu peux débarquer ici, et que tout ira bien ?
Il s'est rapproché de moi, son visage à quelque centimètre du mien .
Ayoub : T'as aucune idée de ce qui se passe ici, zeyna , t'es qu'une petite bourgeoise qui sait rien de la vie .
Il connaît mon prénom ? Comment ça se fait , je ne lui avais jamais dit . Son état pleins de mépris , et ça me faisait mal. Mais j'ai pas lâché.
Moi: c'est vrai que tu connaît mieux ma vie que moi smehli, laisse moi vivre ma vie tranquille
Il a lâché un petit rire mais y avais rien de drôle
Ayoub: Tranquille ? T'es dans le mauvais quartier pour ça ma fille . Ici t'as deux choix : tu t'adaptes, ou tu crèves.
J'ai senti une boule se former dans ma gorge. Ce qu'il disait c'était pas juste des mots en l'air . J'avais vraiment que si je faisais faux pas , j'allais m'attirer des ennuis bien plus gros que ce que je pouvais gérer.
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Sous les Ombres du Soleil
RomanceAprès la mort de son père dans un accident, Zeyna, 17 ans, se retrouve seule et dévastée. Sa tante lui annonce qu'elle doit partir vivre chez ses grands-parents à Marseille, car rester seule à Paris est impossible. Malgré la douleur de quitter son a...