Chapitre 4

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PDV de Sakura

Trois jours......

Ça va faire trois jours maintenant que je ne suis plus allée à l'école. Sasori m'avait tellement blessée que je ne trouvais plus comment cacher mes bleus et comme j'étais affaiblie aussi j'ai préféré rester à la maison. Mon frère avait trouvé comme excuse une maladie venue de nul part à raconter pour qu'ils ne le dérangent pas. Je devais d'ailleurs me sentir chanceuse, je n'avais aucune idée du pourquoi le lycée se souciait tant de moi mais ça me faisait quand-même plaisir de savoir que quelqu'un se souciait de moi.

J'étais couchée sur mon lit depuis que le soleil s'est levé. Je ne trouvais pas la force de descendre, je me sentais beaucoup trop affaiblie et pourtant je savais que même s'il était de sortie avec ses amis, je n'allais pas rester toute la journée dans ma chambre alors que la journée semblait tellement meilleure sans lui à côté. Un bruit en bas me fit revenir dans la réalité. Il était sûrement de retour. Je fermais les yeux en soufflant.

Ça allait recommencé.

Peu de temps passa sans que je n'entende rien puis, ma porte s'ouvrit sur une chevelure blonde. Je serrais la mine en essayant tant bien que mal de me lever. Un coup d'oeil derrière lui sans qu'apparaisse Sasori la minute qui suivait. Que se passe-t-il ? Sasori ne lui aurait jamais permis de monter dans ma chambre s'il était là.

Moi : qu'est-ce que tu fais ici ?

Il s'était adossé à la porte, les bras croisés avec un sourire malsain au visage.

Deidara : du calme ! Je suis venue voir comment ça allait.

Moi : Sasori. Criais-je. Sasori !

Deidara : pff tu me déçois vraiment, moi qui pensais bien faire en venant te tenir compagnie.

Moi : où est mon frère ? Demandais-je en me sentant plus en sécurité avec le lit qui nous séparait

Il baissa ses bras en enfouissant ses mains dans les poches de son pantalon, toujours ce sourire que je n'aimais pas aux lèvres. Il se mit à avancer vers moi, pas à pas en prenant son temps. J'avais beau jouer les dures mais j'étais vraiment effrayée par les amis de Sasori. Ils avaient beau essayer d'être plus sympa avec moi que Sasori, ils me faisaient toujours autant peur même si deidara n'avait jamais été sympa avec moi.

Deidara : tu veux dire ton faux frère ou....?

Moi : arrête toi là et dis moi juste où il est ? Regardais-je un peu partout à la recherche d'un objet pour me défendre. Sasori ! Criais-je de nouveau

Deidara : arrête de crier idiote, couvra t'il ses oreilles. Sasori n'est pas ici.

Et qui mieux que moi pouvait le savoir ? J'avais juste besoin de me convaincre qu'il y avait une possibilité qu'il puisse apparaître sans avertir d'un instant à l'autre.

Moi : tu mens, Sasori, Sasori !

Deidara : tu as beau crier des milliers de fois, il n'y aura pas de miracle. Il n'y a que moi ici, enfin je veux dire toi et moi. Dit il en continuant d'avancer

Pourquoi il n'y avait rien qui pourrait servir à me défendre dans ce foutu grenier. Avant que je ne m'en rende compte, il était déjà arrivé devant moi. J'essayais sur le champs de me débattre mais non seulement je manquais d'énergie mais aussi, il était beaucoup trop fort pour moi. Il me saisit fermement les mains et me rapprocha de lui.

Deidara : et ce n'est pas mal rien que toi et moi ici.

Je sentais son souffle dans mon cou et je me sentais dégoûtée et salie mais pire, étouffée.

Moi : lâche-moi tout de suite ! Essayais-je de me débattre

Deidara : écoute-moi bien, juste parce que tu es la servante spéciale de mon pote, je ne vais pas me montrer violent alors tu as intérêt à rester tranquille.

Moi : non je suis sa sœur pas sa servante abruti !

Deidara : ce n'est pas ton frère, tu n'es qu'une servante et je me demande d'ailleurs pourquoi il s'est retenu tout ce temps de te sauter dessus ! Cracha t'il en me léchant l'oreille

Je lui mis une gifle touchée par ce qu'il venait de dire. Comment osait t'il me dire ça en face ? Et comment osait t'il me toucher ?

Il me regarda un instant la main sur sa joue avant de me gifler à son tour. Il attrapa mon cou aussi violemment que je n'arrivais plus à respirer normalement. Il saisit mon habit qu'il essayait d'enlever par la force tout en réussissant à le déchirer pendant que j'essayais de me débattre. Il s'en prit ensuite à mon jean tout en tentant de m'embrasser et s'en était de trop pour moi, je récoltais le peu de force qu'il me restait pour lui donner un coup dans les parties sensibles aussi violemment que je le pouvais. Et je profitais du moment où il se tordait de douleur pour sortir de ma chambre en titubant. Je me précipitais de sortir complètement de la maison en sachant très bien qu'il n'allait pas longtemps rester à se tordre de douleur alors que la servante de son pote cherchait à s'enfuir.

Deidara : sale garce, tu as intérêt à ne pas aller loin ! Entendis-je derrière moi

J'avais du mal à marcher, je boitais et j'étais faible mais je ne voulais pas abandonner. Ça serait bien de dire que je m'enfuyais mais je n'avais nul part où aller alors, le mieux serait de dire que je cherchais une cachette en attendant le retour de Sasori car même s'il n'était pas tendre avec moi, il ne permettrait jamais qu'un de ses potes me touche. Peut-être qu'il le battra à ma place dès que je lui aurais raconté ce qu'il avait essayé de faire.

Je pris une certaine avance mais je me sentais à chaque pas que je faisais à bout et le pire c'était que j'entendais la voix de deidara qui se rapprochait. Mes pieds fatigués, je perdais l'équilibre et je me voyais tomber sans pouvoir me reprendre quand tout à coup, un bras sortit de nul part me rattrapa. La personne me tenait dans ses bras et elle était si délicate que je me disais que ça ne devait pas être Sasori.

Ça ne pouvait pas être lui néanmoins je pourrais me raccrocher à cette personne pour un petit moment avant de retourner dans ma vie infernale.

Moi : pitié ne le laissez pas me rattraper, pitié.... avais-je réussi à dire avant de perdre totalement conscience

Savage Love : SasusakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant