PDV de Sasuke
Moi : qu'est-ce que c'est que ces trucs, quelqu'un veut bien m'expliquer ce bordel ? Dis-je énervé
Itachi : tu veux bien te calmer d'abord ?
Mon regard se porta sur lui. Il était de retour et je n'étais pas au courant, moi son frère. Parfait ! Mais ce n'était pas ce qui importait pour le moment. J'aurais voulu que ceux qui étaient au salon me répondent mais bon quoi de mieux qu'une explication venant de son frère !
Moi : pourquoi je retrouve une inconnue dans ma chambre ? Demandais-je toujours aussi énervé
Itachi : tu sais très bien que je ne l'aurais pas installé là s'il y avait une chambre de libre.
Moi : mais pourquoi dans moi ma chambre ?
Itachi : parce que je te fais confiance pour que tu prennes bien soin d'elle !
Qu'est-ce qui ne marchait pas chez lui ? Ramener une inconnue dans ma maison sans prévenir et me la coller sur le dos sans me demander mon avis, j'avais quel genre de frère au juste ?
Ramener des garçons encore, ça passait mais pourquoi une fille maintenant. Il se prenait pour le centre d'aide sociale ou quoi ?
Moi : Tu la connais au moins ? Soufflais-je dépassé
Itachi : Ce qui est certain c'est qu'elle a de gros ennuis et j'aimerais que tu garde un œil sur elle.
Moi : Tu sais très bien que je n'aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas.
Itachi : Dans ce cas, tu n'auras qu'à voir cela comme un service que je te demande. Dit-il avant de s'en aller
Bizarre comme situation, je sors à peine et à mon retour, je retrouve une fille inconsciente dans mon lit, blessée, qui aura pour sûr du mal à revenir à elle. Et ce n'est pas n'importe quelle fille, c'est cette fille à la chevelure bizarre que j'avais vu il y a des jours au lycée.
Je remontais dans ma chambre beaucoup plus contrarié que tout à l'heure. Il n'avait pas le droit de me forcer à être babysitter d'une fille que je ne connaissais pas, être mon frère ne lui donnait pas ce droit non. J'étais cependant bien curieux, qu'est-ce qui l'aurait poussé à la ramener chez moi.
Je laissais tomber mon regard sur elle après avoir fermé la porte derrière moi. Oui, certainement, elle devait en avoir des soucis pour être dans cet état. La question que je me posais maintenant c'est ce que j'allais y gagner en acceptant de jouer les baby-sitters.
Dire qu'il avait pris la peine de faire venir un médecin pour elle !
Ça me contrarie, Itachi me contrarie.
Bref, il faut que je me défoule.
Après avoir quitté ma maison sous un élan de colère, je m'étais retrouvé devant la maison de mon parrain. Un parrain que mon frère n'apprécie pas.
Orochimaru.
Kabuto : tu t'es encore disputé avec ton frère ? Sourit-il malicieusement
Je lui lance un regard noir pour l'avertir que je ne voulais pas en parler. Je me contentais d'entrer dans la maison, je n'étais pas là pour papoter.
Kabuto : eh bien fais comme chez toi.
Orochimaru était à la cuisine. Je déposais donc mon sac par terre en prenant place sur un des tabourets près du plan de travail.
Orochimaru : il y a un problème ?
Moi : tu as dit que je pouvais venir me défouler ici quand j'en aurai besoin non ?
Orochimaru : ça faisait longtemps que tu n'étais plus venu pour cette raison.
Kabuto : vous allez tout le temps l'encourager Orochimaru ?
Orochimaru : si ça l'aide à se détendre. Mais et si au lieu de ça, tu jouais au basket contre Kabuto ?
Kabuto : pourquoi moi ?
Orochimaru : j'ai appris que vous jouez souvent à ça dans votre lycée, jugo et les autres ne sont pas là mais je pense que Kabuto fera l'affaire !
Kabuto : arrêtez de dire des bêtises voyons.
Moi : ça me va !
Kabuto : quoi ? Sasuke, ça m'étonne que tu sois du même avis que Orochimaru. Tu sais bien que je ne sais pas faire ce sport.
Moi : je jouerais contre toi quand tu seras de taille !
J'attrapais de nouveau mon sac et me rendis à la cave. Je n'avais pas spécialement besoin de venir ici pour m'entraîner puisque j'avais une salle rien que pour ça chez moi mais je n'avais juste pas envie de revoir la gueule de mon frère. Il réussissait toujours à m'énerver en prenant des décisions propres à lui. Non mais franchement, on n'était pas obligé d'aider toute la terre en manque ou tous ceux qui étaient maltraité.
Je portais mon boxer, un haut noir de préférence et j'enfilais enfin mes gants. J'observais à présent le punching-ball avant de commencer à frapper dessus de toutes mes forces.
Putain !
C'était quoi cette vie sérieux ? Pourquoi a t'il fallu qu'il tombe sur cette fille et qu'il la ramène chez moi ? Ses problèmes ne me regardaient pas, le problème de tout le monde ne me regarde pas putain. Il ne pourrait juste pas la prendre à son départ ?J'arrêtais de cogner et attrapais le sac pour le stopper dans ses mouvements, le souffle haletant et le corps déjà plein de sueur.
........ : ah je me disais bien que j'attendais du bruit au sous-sol ! Entendis-je derrière moi
Je regarde un instant par derrière et levant les yeux aux ciel, je ramenais mon attention sur le ball à cogner devant moi.
Karin : tu n'as pas été très sympa avec moi à la.....
Moi : Qu'est-ce que tu fiche ici ?
Karin : Je parie qu'Orochimari t'a dit qu'on était pas là mais bon il ne m'a pas vu depuis le matin alors il s'est sans doute dit que j'étais sortie avec ces deux crétins.
Je ne répondis rien, beaucoup trop occupé à resserrer mes gants.
Karin : et toi, qu'est-ce que tu fais ici ? Demanda t'elle en se hissant pour poser ses fesses sur la table à côté
Moi : ça ne te regarde pas !
Karin : si ça me regarde, tu es quand-même chez moi là et donc j'ai le droit de savoir.
Mes gants assez serrés, je me remis à cogner le punching-ball.
Karin : hum d'accord, ce n'est pas grave mais je veux que tu sache une chose, j'ai été blessée par toutes ses paroles que tu m'as dites à la fête de Lee.
Je fis une petite pause et lui jettais un regard la mine serrée.
Karin : moi qui voulais seulement t'inviter à danser, comme quoi, ce n'est jamais facile d'inviter un beau gosse à danser.
J'arrêtais pour de bon mes coups fatigué par ses jacassement. J'enlevais mes gants et les jeter au niveau de mon sac par terre. Je m'approchais d'elle et mis mes mains de part et d'autres ses pieds tout en rapprochant ma tête de la sienne pour qu'elle puisse bien entendre ce que j'avais à dire
Moi : Karin, je n'étais pas forcé d'accepter ton invitation et même s'il manquait de fille sur cette terre, je ne pense pas que je te ferais cet honneur un jour.
Je souris à la fin de ma phrase et m'apprêtais à me relever pour partir mais elle saisit mon bras et je fus forcé de reporter mon attention sur elle.
Karin : Tu sais très bien qu'à part cette trainée de blonde, je ne vois pas quelle fille t'inviterait à danser et personne ne sait mieux que moi que tu n'accepteras jamais la sienne non plus ! Afficha t'elle un sourire narquois
Je dégageais violemment mon bras de son emprise.
Moi : Bah on verra bien. Et n'oublie pas, je suis un beau gosse.
Je sortis de cette pièce peu éclairée sans attendre qu'elle rétorque. C'était mort pour le punching-ball on dirait.
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Savage Love : Sasusaku
FanfictionMaltraitée et violentée par son frère, Sakura ne voyait pas un quelconque avenir qui lui était destiné. Sans espoir, elle n'aurait jamais pensé que son futur serait entre les mains d'un homme de même calibre que son frère.