Lewis & Kimi : un vieil ami (pas couple)

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Alors, j'adore l'amitié entre Lewis, Kimi, et Valtteri. Le combo des deux Finlandais en tant que chiens de garde de Lewis est vraiment une idée que j'adore. J'aime aussi le fait que, malgré son âge plus avancé, Kimi ait un grand sentiment de protection envers Lewis tout en le laissant être à la tête du groupe. Bref, j'adore tout simplement.

Bref, bonne lecture !
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C'était une course de merde, en fait, c'était une saison de merde tout court. Lewis en avait marre, il était fatigué et voulait juste que ça s'arrête. Mais le seul moyen qu'il connaissait, dans lequel il avait un certain pouvoir d'action, était de prendre sa retraite. Il y avait beaucoup pensé, et il y penserait sûrement encore, mais son ego le lui interdisait. Le multiple champion du monde ne voulait pas abandonner après avoir été volé, ni après avoir connu une saison médiocre, ce qui donnerait raison à ceux qui pensaient qu'il n'avait plus le niveau.

Il voulait aussi être le seul homme à avoir huit titres de champion du monde. C'était une forme d'avidité, certes, après tout, il était le seul homme noir à avoir remporté des titres, et l'un des rares à en avoir sept. Alors oui, c'était de l'avidité, un désir d'ego, de vouloir continuer pour obtenir ce dernier titre. Mais si cela continuait ainsi, si la voiture restait aussi nulle, cela ne serait pas possible, et c'était très frustrant. Il fit le strict minimum en termes de travail médiatique avant de s'enfuir vers sa chambre de pilote.

Sur le chemin, Lewis croisa son jeune coéquipier, qui avait obtenu un meilleur résultat que lui, comme c'était le cas depuis le début de la saison. Le plus vieux n'en voulait pas à George, il était heureux pour lui. Et ce n'était pas une joie hypocrite ou du genre "au moins quelqu'un montre les capacités de l'équipe". Non, Lewis était réellement heureux pour le plus jeune, probablement à cause des sentiments qu'il commençait à éprouver pour lui. On est toujours heureux de voir les gens qu'on aime réussir.

Dans tous les cas, cette fois-ci, Lewis n'avait pas vraiment le courage de rester. Il enlaça rapidement George, le félicitant pour sa course, avant de reprendre son chemin pour s'éloigner des caméras. Une fois changé, l'homme ne s'attarda pas plus longtemps sur le circuit et rejoignit directement sa chambre d'hôtel. Quelques heures plus tard, à peine la porte refermée par l'employé du room service, une salade à la main, le téléphone du pilote se mit à sonner.

En regardant l'écran, Lewis vit que c'était Sebastian qui l'appelait. Il ne répondit pas à son ami, car il n'avait aucune envie de l'entendre lui dire que c'était une mauvaise passe et que tout allait s'améliorer. Le blond était une personne adorable, gentille, mais il avait tendance à ne pas comprendre que parfois, Lewis avait besoin de se sentir mal. Il avait besoin de toucher le fond pour revenir plus fort, pour se dire que cela valait la peine de continuer dans ce sport.

Le pilote ignora donc son ami et son téléphone qui sonnait, préférant simplement manger son repas devant un film quelconque. Juste avant de dormir, Lewis vérifia quand même ses messages, en ignorant ceux venant de son ami blond. Quelques messages de ses amis et de son père, rien de très préoccupant, auxquels il répondit rapidement pour ne pas les inquiéter. Un message attira tout de même son attention, enfin, c'était plutôt l'expéditeur qui l'interpella : c'était Kimi.

Le Finlandais avait pris sa retraite depuis longtemps, mais cela n'empêchait pas les deux pilotes de continuer à se voir ou à se parler. Mais cela n'avait jamais été le cas après une course, peut-être avant, mais jamais pour discuter de la course. Pourtant, même sans regarder le message, Lewis se doutait que cela concernait la course, un sujet que les deux hommes évitaient généralement malgré leurs titres de champions de F1.

Kimi :
Es-tu libre les prochains jours ?

La question surprit énormément le pilote Mercedes, qui n'avait pas vraiment d'attente. Mais Lewis avait imaginé que ce serait des encouragements, ou quelque chose en rapport avec la course. Mais c'était une simple demande pour savoir s'il était libre, et l'homme ne savait pas vraiment quoi en penser. Kimi voulait-il le voir ? Le Finlandais aurait normalement simplement demandé, ce n'était pas son style de tourner autour du pot. Il était assez direct et très peu bavard, préférant ne pas perdre de temps et aller droit au but.

Recueil - Formule oneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant