Recueil - Formule one

Carlando- verre à la main 1/2

Oui, oui, je sais, j'avais dit qu'il n'y aurait pas d'histoire aujourd'hui. Mais j'ai discuté avec deux de mes amis qui m'ont dit qu'aujourd'hui, c'était la rentrée. Donc, pour vous faire plaisir et vous consoler de votre journée, je publie quand même.

Important : il faut écouter la musique (un verre a la main de Grand corps malade) avant (ou pendant) de lire l'histoire.

Bref, bonne lecture !
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J'avais été invité et je pensais n'avoir rien à gagner

C'était lors d'un soiré et je n'étais pas venu accompagné

Carlos jeta un rapide coup d'œil à l'horloge du tableau de bord. Vingt-trois heures quinze. Il était un peu en retard, mais il s'en fichait pas mal. L'Espagnol n'avait jamais eu l'intention de se rendre à cette soirée, c'était juste son collègue et ami Fernando qui l'avait forcé à venir. Apparemment, le jeune homme de vingt-huit ans ne s'amusait pas assez au goût du quadragénaire. Alors le voilà, dans sa voiture, en route pour rejoindre le plus âgé à une soirée organisée par un des amis de ce dernier, sous prétexte de rencontrer le petit ami canadien de l'homme.

Carlos se moquait bien que son collègue sorte avec un jeune homme de vingt-cinq ans, mais cela ne signifiait pas qu'il avait envie de le rencontrer pour autant. Mais bon, d'après ce qu'il en savait, Lance avait l'air plutôt sympa, même si c'était une "petite princesse" qui en était parfaitement consciente. Cela signifiait simplement que l'homme avait un certain franc-parler et savait très bien ce qu'il désirait. C'était probablement ce qui plaisait à Fernando ; il avait toujours aimé le défi et les personnes qui savaient ce qu'elles voulaient. Et le fait que Lance soit un peu fougueux était juste un bonus.

Finalement, Carlos atteignit la boîte de nuit que l'ami de Fernando, un certain Lewis si sa mémoire était bonne, avait choisie pour leur petite soirée. Dès qu'il entra, l'atmosphère étouffante l'enveloppa. L'Espagnol trouva très vite son collègue. Il prit un verre qu'il but cul sec avant de rejoindre l'homme, entouré d'autres personnes. Ces personnes se révélèrent être Lance, Lewis qui est l'hôte de la soirée, et son petit ami George. Tous se saluèrent rapidement. Les trois hommes étaient vraiment beaux, chacun avec son propre charme que l'Espagnol ne pouvait nier.

George avait le parfait charme britannique : grand, aux yeux bleus, un véritable petit ange dont l'apparence était accentuée par des vêtements clairs et en dentelle. C'était un contraste saisissant avec son compagnon, Lewis, qui était totalement l'inverse du plus jeune. Un homme noir avec de nombreux tatouages, au style vestimentaire extravagant, mais qui lui allait parfaitement. Un grand étendu liquide de couleurs pâles, qui rougissait facilement, encerclé par des formes excentriques mais magnifiques avec toutes ces encres noires.

Les deux hommes formaient vraiment un beau couple, et Carlos accepta avec plaisir leur invitation à une prochaine soirée. Finalement, l'Espagnol se concentra sur son collègue et son petit ami canadien qui, comme il l'avait imaginé, était une petite princesse. Malgré un visage plutôt banal, cela s'accordait parfaitement avec la petite moue qu'il avait constamment aux lèvres.

Le couple incarnait parfaitement le stéréotype du sugar daddy et de son protégé, enfin si l'on oubliait que Lance était aussi riche que son amant. Le père du Canadien était l'un des clients les plus importants de l'entreprise que les deux Espagnols partageaient. C'était d'ailleurs ainsi que le couple s'était rencontré.

Finalement, Fernando laissa son collègue seul, s'éloignant avec son jeune amant. Il avait invité Carlos pour que ce dernier s'amuse et trouve quelqu'un, et ce n'était pas en restant avec lui que cela allait se produire. Ainsi, le jeune Espagnol se retrouva tout seul, observant la foule qui dansait en bas. Il se trouvait sur une mezzanine qui surplombait la piste de danse, le DJ et le bar.