Carlando-verre à la main 2/2

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Hey, salut ! Ça fait longtemps que vous attendez, non ? Presque un mois, et je m'en excuse. J'ai un peu sous-estimé tous les changements qui se sont produits depuis ma rentrée.

Mais pour me faire pardonner de ce retard monstre, l'histoire fait 6300 mots, ce qui n'est pas mal, on ne va pas se mentir !

P.S. : La couverture est faite par mes soins.

Bref, bonne lecture !
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Lando se réveilla un peu groggy le lendemain matin et tâtonna pour éteindre la sonnerie de son réveil. Il était six heures, et se lever après s'être couché après minuit lui faisait un peu mal, mais il avait un travail et devait se dépêcher de se préparer. Il prit rapidement une douche, puisqu'il ne l'avait pas fait la veille, enfila des vêtements propres, but un verre de lait, puis se prépara à sortir. Juste avant d'ouvrir la porte, il jeta un coup d'œil au miroir de l'entrée.

Son reflet était effrayant : Lando avait des cernes sous ses yeux rougis d'avoir pleuré dans son sommeil. Cette vue lui rappela la soirée de la veille, et bien sûr, le râteau monumental, particulièrement violent pour lui, qu'il avait essuyé de la part du plus bel homme de la soirée. Avec du recul, Lando se demandait comment il avait pu croire que cet homme était attiré par lui. C'était sans doute le plus séduisant de la soirée, alors pourquoi aurait-il voulu de lui ? Lui, le pauvre Britannique qui avait tout abandonné à cause de son anxiété, même s'il allait mieux grâce à ses nombreuses séances chez le psychologue.

Finalement, Lando sortit de ses pensées ; cela ne servait à rien de se faire du mal et en plus, il risquait d'être en retard au travail. Une fois au café, il n'eut pas vraiment le temps de se tracasser, étant immédiatement submergé par les habituelles commandes des travailleurs. Ce n'est qu'après la vague de personnes en costume que ses amis firent leur apparition. Alex, le Thaïlandais, ne commençait sa garde à la clinique qu'à partir de dix heures, ils avaient donc une trentaine de minutes devant eux.

George était également venu pour son cappuccino latte avec un sucre blanc et une cuillère de sucre roux*. Oui, le châtain était particulièrement exigeant dans sa commande, et c'est pour cela qu'il venait toujours dans le café où travaillait Lando, étant sûr que ce dernier ferait tout à la perfection. Ils discutèrent rapidement pour s'assurer que tout le monde était bien rentré et remis de la soirée, puis la conversation dériva vers le nouveau béguin d'Alex, un de ses clients. C'était un jeune Américain, étudiant en photographie, qui possédait un golden retriever ayant une patte dans le plâtre depuis moins d'une semaine.

(*Je pense que cela n'existe pas, mais je trouve que cette boisson colle particulièrement à George, la princesse/diva/vie pour les caméras.)

Bien sûr, Alex n'avait rien dit à ses amis à propos de ce béguin, et il avait même nié au début, mais personne ne pouvait résister à George. C'était lui qui avait découvert l'existence de Logan lorsqu'il était venu pour le vaccin annuel de "son" chien, Roscoe. Quand George était arrivé, l'Américain regardait Alex comme s'il était un dieu vivant, alors que ce dernier rougissait furieusement, d'après la version de George. Bien sûr, Alex démentait cette histoire.

Après avoir bien charrié Alex, celui-ci dut partir travailler, prétextant que des "animaux en détresse" avaient besoin de lui. George, lui, resta. Comptable et chef marketing d'une grande entreprise, il travaillait souvent en visio. Mais George étant George, il était si organisé qu'il arrivait à ne pas travailler pendant quatre jours d'affilée. Ce jour-là en faisait partie, et avec une seule réunion en fin de journée, il comptait bien embêter Lando pendant que ce dernier travaillait.

Lorsque George finit par partir, prétextant un déjeuner en amoureux avec Lewis, Lando se sentit libéré. Il avait eu l'impression que son ami avait passé une éternité sur le tabouret du comptoir. Le plus jeune hésita à lui demander des informations sur l'homme de la soirée, mais se ravisa rapidement. Ce n'était vraiment pas une bonne idée ; s'il obtenait un nom, il irait directement fouiller sur les réseaux sociaux. Et Lando n'était vraiment pas prêt à voir cet homme au bras d'une jeune femme, ou à découvrir un train de vie bien loin du sien.

Recueil - Formule oneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant