Recueil - Formule one

Gewis- Il fait trop chaud

Bon, j'ai des petites idées d'histoire, sauf qu'elles sont trop courtes pour être publiées individuellement, donc voilà un recueil.

Et bien évidemment, ce ne serait pas mon recueil si je ne le commençais pas avec un petit Gewis (oui, j'ai vraiment un problème avec ce couple, mais on peut faire tellement de choses avec leur dynamique). Bref, j'ai un Carlando en brouillon et un Piarles aussi (et un Simi en tête, mais je ne sais pas si je suis assez convaincu pour l'écrire).

Bonne lecture !

_______________________________________________

George ne comprit pas tout de suite pourquoi il s'était réveillé cette nuit-là. En fait, il lui fallut un moment pour comprendre qu'il ne s'était même pas réveillé naturellement ; le gémissement qu'il fit l'aidait beaucoup à le savoir. Mais son cerveau embrumé n'arrivait pas à trouver le problème, il ne savait même plus pourquoi il était aussi fatigué.

Son corps était si lourd, et George savait très bien que cela n'avait rien à voir avec la grosse couette sous laquelle il était enfoui. Le simple fait de lever un bras lui demandait un effort considérable. Après quelques tentatives pour bouger, qui se révélèrent être des échecs, George préféra réfléchir. Il se questionna d'abord sur la raison de sa fatigue : qu'avait-il bien pu faire pour être si épuisé ?

C'est en déplaçant légèrement sa tête que tout lui revint, cette révélation fut accompagnée par un gémissement de douleur. Le mouvement avait réveillé une douleur au niveau de son cou, et les souvenirs de la course d'hier lui revinrent en mémoire. Elle avait été particulièrement éprouvante, et George se retrouvait à présent avec un mal de cou et des courbatures horribles.

Le pire, c'était que la journée n'était même pas terminée. En effet, après les débriefings et les interviews d'après-course, les deux pilotes devaient directement prendre l'avion pour la prochaine course. Alors, dès leur arrivée à l'hôtel, ils s'étaient couchés directement après une rapide douche. C'était ainsi qu'il s'était retrouvé au lit, mais cela n'expliquait pas pourquoi il était réveillé.

Un courant d'air fit frissonner le jeune pilote, et il ne put retenir un énième gémissement de sortir de ses lèvres. La fenêtre de la chambre était grande ouverte, et George se demanda si c'était à cause de cela qu'il était réveillé. Mais le vent ne lui apportait que du bien ; certes, il envoyait des frissons partout dans son corps, mais c'était particulièrement agréable. Les bruits de la ville n'avaient pas pu le réveiller, ils étaient presque inexistants.

En ouvrant les yeux, George vit qu'il était plus de deux heures du matin. Il était donc logique que la ville dorme, comme il devrait normalement être en train de faire. Mais George n'arrivait pas à se rendormir, il y avait un problème que son cerveau ensommeillé n'arrivait pas à identifier. Le décalage horaire n'était pas non plus la raison de son réveil ; il était bien trop épuisé pour que son horloge biologique ait un quelconque impact sur lui.

George soupira une énième fois ; son cerveau ne l'aidait vraiment pas, et la fatigue ne faisait que s'accentuer. Comme toute personne essayant de trouver le sommeil, il essaya de changer de position. Mais en tentant de bouger un bras, il sentit une pression forte, qui le plaqua contre un torse musclé.

Quand son dos entra en contact avec la peau chaude, George fit un petit cri de surprise ; il avait totalement oublié la présence de son amant. Il comprit enfin la raison de son réveil quand il sentit le souffle chaud de Lewis sur la peau moite de son cou. Il faisait chaud, non, en fait il crevait de chaud. Le pilote ne comprenait même pas comment il n'avait pas pu remarquer cela plus tôt.

Sa peau était toute humide de transpiration ; il sentit des gouttes dégouliner de sa tempe, capturées par ses cheveux collés à son front. Il prit conscience de la sueur qui s'était logée dans les crevasses formées par ses clavicules et son dos. George ne comprenait pas comment Lewis faisait pour le tenir ainsi.