𝐂𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝'𝐈𝐡𝐥𝐞𝐦 " 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐥 '' REECRITURE

٧

Chronique d'ihlem: pourquoi tout se mal
By Amg_b44
Chapitre:7

Lendemain :

J'ai pas fermé l'œil de la nuit.

Les mots de ce mec résonnaient encore dans ma tête.

Je fixe mon plafond pendant une éternité, incapable de bouger.
Les murs de ma chambre semble se refermer sur moi, centimètre par centimètre.

Je me suis levée sans motivation. Juste par automatisme.
Je croise mon reflet dans le miroir : paupières gonflées, bleu sur la pommette droite, lèvres fendues.
Mon fond de teint ne cache plus grand-chose, mais j'essaie quand même.

Bref je me suis habillé laisse mes cheveux détachés et je suis sorti de chez moi mon père dort et heureusement je prends le bus mes écouteurs dans l'es oreilles du PNL alv alm

Arrivée au lycée, j'ai cette sensation étrange. Comme un vide encore plus grand que d'habitude.
Les regards sont là, comme toujours. Curieux, jugements silencieux.
Adil est là, appuyé contre un mur. Il parle avec des gars, mais dès qu'il m'a vue, il s'est redressé. Il m'a suivi du regard. Encore.

Je suis rentrée dans le bâtiment sans ralentir.

??:Ihlem ! Attends !

C'est Imen. Ma seule lumière. Elle a couru pour me rattraper.

Imen:T'as disparu hier, t'étais pas en ligne. Ça va ?

Je l'a regarde. J'ai haussé les épaules.

moi:Ouais, j'étais crevée.

Elle a froncé les sourcils. Elle me connaît trop.

Imen:T'as pleuré ? Y'a un truc qui va pas ?

Je veux mentir. Encore.
Mais un silence s'est installé. Un silence fragile, brisé par sa voix douce.

Imen:J'te jure, Ihlem, si tu continues à tout garder pour toi, un jour tu vas exploser. Et j'veux pas être là à ramasser les morceaux.

J'ai baissé les yeux.

Moi:C'est juste la fatigue.

Elle soupir. Elle sait que je mentais, mais elle m'a pas forcée.
C'est ça, Imen. Elle me laisse respirer, même quand j'étouffe.

En cours, j'écoute rien
Les mots du prof flottent dans l'air comme des mouches autour de moi.
Tout ce que je ressent c'est ce poids dans ma poitrine.

À la pause, Adil est revenu. Comme toujours.

Adil: slm , princesse. T'es belle aujourd'hui.

Je roule des yeux. Je suis partie vers un banc. Il m'a suivie.

Adil:Pourquoi tu me calcules jamais ? T'es bizarre toi.

Je me suis retournée.

Moi:Peut-être parce que j'ai pas envie. Peut-être parce que je t'aime pas. Et peut-être parce que t'as pas à m'appeler princesse.

Il a souri. Ce sourire de mec sûr de lui, qui pense que tout lui est dû.

Adil:Ah ouais ? Pourtant t'as pas l'air d'avoir grand monde dans ta vie. J'me disais que j'pourrais être celui qui...

— TA GUELE

Ma voix a claqué, plus fort que prévu. Des têtes se sont tournées.

Il a levé les mains.

— Ok, ok. Chill.

Il est parti. Mais son regard traîne encore sur moi comme une poussière qu'on n'arrive pas à enlever.

Imen est revenue vers moi.

Imen:Il comprend rien ce mec.

J'ai hoché la tête. Puis j'ai murmuré :

Moi: jte jure

Imen :Tu veux venir chez moi ce soir ?

Moi:J'ai pas le droit.

Imen :Et si tu venais quand même ?

Moi: non c'est mort toi tu sais

Je vous passe l'es cours rien d'intéressant Je suis rentrée à pied y'avait trop de monde dans le bus.

Je suis rentrée j'ai tourné la clé dans la serrure, mon cœur s'est mis à cogner. Encore.

Il était là.

Assis sur le canapé, télé allumée, canette de bière à la main.

Il a pas levé les yeux. Il a juste balancé :

— T'as pas honte de rentrer aussi tard ? Tu te prends pour qui ?

J'ai pas répondu. J'ai voulu monter vite.

Mais il s'est levé. Il m' attrape par le bras.

— Je t'ai parlé, sale ingrate.

J'ai senti ses ongles s'enfoncer dans ma peau. Une douleur aiguë.

— T'as vu ta gueule ? Même ta mère, elle t'a pas voulu. Pourquoi j'te garde encore, moi ? Tu me sers à quoi ?

Un coup. Dans le dos. Pas trop fort. Mais suffisant pour que je tombe contre le mur.
J'ai pas crié. J'ai juste fermé les yeux.

"Quand le corps encaisse, c'est que le cœur a déjà abandonné."

Il est reparti dans le salon. J'ai rampé dans l'escalier.

Ma chambre m'a semblé si loin.

Je me suis assise sur le sol.j'ai une douleurs attroce au dos mais tellement.
J'ai levé les yeux. Par la fenêtre, les lumières de la ville brillaient.

"Je ne veux pas mourir, je veux juste que ça s'arrête."

les filles svp commentez partager la chronique et dite moi ce que vous en pensez sa me fait grvvvv plaisir !!❤️