٥

691 10 6
                                        





Chronique d'ihlem: pourquoi tout se mal
By Amg_b44
Chapitre 5


suite :

suis restée allongée longtemps.Peut-être une heure. Peut-être toute la nuit.
Je ne sais plus.Je ne sens plus vraiment le temps. Je sens juste que ça fait mal.
À l'intérieur.
À l'extérieur.

J'ai entendu la porte d'entrée claquer.
Des voix, encore. Des éclats de rire.
Puis le silence.

J'ai entendu ses pas dans l'escalier.J'ai fermé les yeux. Et j'ai prié pour que le bois de ma porte tienne.

Mais il a frappé. Une fois. Deux fois.
Puis il est entré.

Papa:T'as fait quoi encore, hein ? T'as parlé à quelqu'un ? Tu crois que j't'ai pas vue ?

Je ne comprenais même pas de quoi il parlait soi il est fou ou soit c'est moi qui est folle .
Mais avec lui, il n'y a jamais besoin de raison.
Ma respiration s'est coupée avant le premier coup.
Comme si mon corps savait déjà ce qui allait venir.

Je n'ai pas crié.
Je n'ai pas pleuré.
J'ai juste encaissé.
Encore.
Comme toujours.

"Quand t'as grandi dans la peur, le silence devient ton seul langage."

Il est reparti, comme s'il venait juste de jeter un sac poubelle.Moi, j'étais par terre.
Je regardais le plafond fissuré.
Je sentais le goût métallique dans ma bouche.
Et je me disais que si j'étais née ailleurs... juste ailleurs... peut-être que je saurais ce que c'est, d'être aimée.

J'ai rampé jusqu'à mon lit.
J'ai pris mon tel et j'ai appelé Imen .

appel rentrant ma viee ❤️❤️

Imen: allo bb pk tu pleure ???
Moi: et j'en est marre il m'a encore frappé
Imen: putin ihlem.....

Bref je vous passe on à parler grave longtemps bien sûr j'avais des écouteurs si non j'aurais signé mon arrêt de mort .




11/03/****

18h40

Je vous passe ma journée ennuyante
Je suis rentrée du lycée.

Mais en arrivant devant chez moi, j'ai tout de suite senti que quelque chose clochait.
La lumière du salon était éteinte.
Aucune musique. Aucun éclat de voix. Pas d'odeur de clope, pas de bruit de verre.
Pas un bruit.
Rien.

J'ai entrouvert la porte lentement, retenant ma respiration.

Personne.

Le salon était vide. La cuisine aussi.
Pas de manteau sur le porte-manteau. Pas de chaussures à lui dans l'entrée.

Il n'était pas là.

Pas là.

C'était si rare...
Si improbable...
Que j'ai cru d'abord à un piège.
Qu'il allait surgir d'une pièce, hurler que j'avais pris trop de temps, ou que j'avais souri à quelqu'un au lycée.

Mais rien.

Le silence. Complet.

J'ai refermé doucement la porte.
Et pour la première fois depuis des semaines, j'ai pris une inspiration entière.
Une vraie. Une grande.

Je ne veux pas rester dans cette maison, même vide.
Je ne veux pas m'asseoir sur ce canapé où il m'a déjà insultée ou bien même frappe
Ni ouvrir ce frigo où il cache ses bouteilles.

Alors j'ai  fait de mit tour et j'ai marché loin de cette maison . Encore.
J'ai remonté la rue, la capuche sur la tête, les mains dans les poches et le sac à dos au dos .

J'ai traversé les allées du quartier riche, là où les jardins sont taillés au millimètre et les fenêtres toujours propres.
Je suis arrivée au petit parc, juste derrière le lotissement.
Personne il y'a jamais personne ici....
Le froid avait chassé les enfants et les joggeurs.

Je me suis posée sur un banc.Sans réfléchir.Sans même essuyer les gouttes de pluie qui couvraient le bois.
Je me suis assise.

Et j'ai laissé tout sortir.

Pas en larmes.
Pas en cris.

Juste... un vide.

Un vide lourd, profond, qui ne demande même plus à guérir.
Un genre de tristesse qui n'a plus besoin de mots.
Juste le vent.
Juste le froid.
Et moi.

"Je n'ai plus mal. J'ai juste cessé d'attendre que quelque chose change."

J'ai regardé le ciel.Il était gris. Encore.
Mais cette fois, j'avais l'impression qu'il pleurait pour moi.






Je suis restée longtemps dans ce parc.
Le froid grignotait mes jambes, mes bras, mon visage.
Mais c'était encore mieux que le vide à la maison.
Ici, au moins, personne ne levait la main sur moi.
Ici, j'avais le droit de respirer sans avoir peur.

J'ai regardé les nuages défiler, les feuilles frissonner dans les arbres.
Et moi, j'étais là. À me demander à quoi ça rimait tout ça.
À survivre sans vivre.

J'ai fini par me lever.
Mes jambes étaient engourdies, mais j'ai forcé.
J'ai marché, la tête basse, le cœur lourd, jusqu'à l'entrée du parc.

Et là...

Une voix derrière moi.
Une voix que je n'avais pas entendue depuis ce soir-là.

??:la miss?







Vous pensez c'est qui les filles ??

𝐂𝐡𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝'𝐈𝐡𝐥𝐞𝐦 " 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐥 ''      REECRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant