Un criminel dont la légende s'étendait au-delà des frontières..
Chaque vol qu'il commettait était empreint d'une grâce presque artistique, une danse délicate entre ombre et lumière...
Pourtant, en dépit de son statut de voleur, de quelque chose d'in...
"Êtes-vous sûr de vouloir continuer sur cette voie-là, Kaedehara Kazuha ? Demanda l'un des deux détectives, les sourcils commençant à se froncer alors qu'il scrutait le visage du criminel .
Laissez-moi vous rappeler que nous avons des témoins qui vous ont vu près de la scène du crime." Il continua.
"Et je vais vous le dire une fois de plus, je n'y étais pas..Ces "témoins" m'ont peut-être confondu avec un autre homme portant des vêtements ayant des couleurs similaires aux miennes ou simplement un style vestimentaire semblable au mien. Vous devez comprendre que je ne suis pas le seul à porter des vêtements cloisonnés." Répondit le criminel, assit sur sa chaise dure en bois d'ébène blanc depuis maintenant deux heures, ne perdant pas son sang froid pour autant.
"Et c'est là que vous vous trompez, criminel. Certains passants vous ont vu tout près des lieux de l'enlèvement à 16h12, précisément au moment même où Mme Yae Miko a attestée de la disparition de Mlle Hina au "poste"." Le deuxième officier retorqua, frappant du poing sur la table en bois de rose, produisant un bruit qui résonna dans la pièce. Kazuha ne broncha pas, son calme contrastant avec l'ambiance explosive qui régnait..
"Kazuha, soyez honnête, vous n'êtes pas sans savoir que votre réputation vous précède. Les voles à l'étalage que vous commettiez jusqu'ici n'auront plus d'importance si nous prouvons que vous êtes impliqué dans un enlèvement. Pensez à votre avenir !" Reprit le premier homme.
"Je ne suis pas un enfant, je le sais bien." Dit Kazuha sur un ton toujours aussi calme que d'habitude.
◃Heizou était à l'extérieur de la salle d'interrogatoires, n'étant pas autorisé à rentrer sachant que ses émotions pourraient jouer sur son travail. Il collait cependant son oreille à la porte, tentant désespérément d'attraper des bribes de la conversation à travers la porte, répondant lui-même à certaines questions par des chuchotement incompréhensibles.
Poussant un soupir, Heizou ne put s'empêcher de secouer la tête. Tout cela était absurde. Kazuha ? Un meurtrier ? Cela n'avait aucun sens. Il était le genre d'homme qui savait apprécier la beauté de la vie, des moments simples, pas celui qui se mêlait à des affaires aussi grave ayant d'énormes répercussions sur le futur.
Alors, sur un pas affirmé, il se retourna et se dirigea vers la salle des archives, le sanctuaire de vérité qui recelait d'histoires oubliées, là où diverses crimes et délits ont été répertoriés, étant des affaires conclues (ou autres). Il y avait également les dossiers de chaque habitants du village dont celui de Kazuha, son cher vagabond criminel. Peut-être y trouverait-il des éléments pouvant prouver l'innocence de Kazuha. Les dossiers du passé avaient souvent leur lot de révélations, et aujourd'hui, il espérait ardemment que cela pourrait le sauver, (ce dernier n'étant pas au courant de ce qu'il se trouvait dans ces dossiers car ce n'était pas celui qui les avait rempli).
⁂
Le détective chercha d'abord le dossier du criminel parmi les cent-mille autres. Heureusement qu'il connaissait les emplacements des fichiers par coeur, sinon, il y serait resté durant deux jours au minimum !
Il feuilleta les documents d'un air désinvolte, son regard se posant sur les ID des citoyens, hésitant parfois lorsqu'il rencontrait ceux qu'il connaissait trop bien. Puis vint le dossier qui attira son attention : celui de Kazuha ! Sur la pochette était écrit en gros et en rouge: 1 enquête non classée.
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