Chapitre 2-Crime et passion

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◃Le soleil, lentement, s'enfonçait derrière l'horizon, peignant le ciel de nuances flamboyantes tandis qu'un petit bateau abandonné dansait sur les vagues calmes d'une rivière. Heizou, assis sur son canapé, jetait des coups d'œil furtifs à travers la fenêtre de sa petite maison en bois cachée des regards, espérant voir bientôt son hôte tant attendu. Le mystère qui entourait le criminel l'intriguait.
Kazuha avait une aura qui mêlait à la fois une élégance naturelle et un danger palpable.▸

"Je suis si curieux de découvrir ce qu'il se cache derrière ce masque..si beau et innocent et pourtant...si discret et agile..
Je t'aurai, Kaedehara Kazuha, ne pense pas que je m'avoue vaincu aussi si facilement.
"
Murmura Heizou, les bras croisés contre son torse légèrement sculpté tandis que son corps se reposait sur son petit canapé couleur cannelle, contre un léger coussin.

◃Le ciel, maintenant coloré de différentes nuances de bleus et de certains tons de jaunes, commençait à pleurer, les larmes coulant à grands flots, arrosant tout en dessous de lui; routes de pierres, maisons légèrement éclairées par des lampes à huile, arbres aux feuillages aux multiples teintes et variétés, et bien plus..
La précédente demande du détective envers le criminel n'était qu'un prétexte, du moins, c'est ce qu'il disait car, au fond de lui, il voulait le revoir dans un contexte autre qu'une course poursuite enflammée.

Le détective se leva, incapable de rester inactif, et essuya la condensation de la fenêtre avec sa main droite. "Le masque de ce criminel," pensa-t-il, "à quoi bon le protéger, le conserver ? Peut-être est-il enfin temps de faire tomber les barrières." Il se revit, le jour de leur première rencontre, l'adrénaline pulsant dans ses veines alors qu'il traquait Kazuha dans les rues animées de la ville, tout ça pour une simple histoire de vol à l'étalage. Le frisson d'un affrontement était captivant, mais l'écho de leurs échanges résonnait en lui comme une douce mélodie.

Les éclats de lumière des lampes à huile s'allumaient un à un, comme des étoiles prises au piège dans une toile grise qui n'est d'autre que le ciel. "Si seulement je pouvais le voir, l'entendre sans cette tension. Pourrait-on nous engager dans une autre relation..?" Il savait que sa curiosité était une faiblesse, un fil délicat qui pouvait se briser à tout moment. Mais il était prêt à risquer le tout.

Puis, un bruit léger, presque imperceptible, surgit à sa porte: quelqu'un était à l'entrée de chez lui et cherchait un signal afin qu'il puisse rentrer.
Il se leva doucement et vint l'ouvrir, découvrant un Kazuha complètement trempé de la tête aux pieds▸


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Kazuha: "Excusez-moi, j'ai fait aussi vite que j'ai pu mais les gouttes de pluie se sont mises à tomber en torrent et je devais tout de même rester à l'abri des regards sous cette tempête, en espérant que ce soit bien le cas.
Puis-je rentrer ?
"

Heizou: "Oh, ne t'en fais pas, et..je t'en pris, rentre, je ne voudrai pas que tu tombes malade par ma faute !"
Répondit-il, ouvrant un de ses bras, accueillant le criminel à l'intérieur de son humble demeure. Aussitôt Kazuha rentré, ses joues se permirent de rougir abondamment avant de regagner leur teinte habituelle.

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