Chapitre 11

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Caïn


   La drogue que m'a fournie Adrián est incroyable. Après tout, je ne doutais pas de ses compétences, il a des contacts de partout. Celle-ci vient directement d'Amérique latine d'où il est originaire. Mais celle-ci. wow, Azalée ne l'a même pas senti quand je l'ai piqué à la cuisse. 

Une minute plus tard, elle était endormie dans mes bras.

   Je me dirige vers la villa. Quand je pense que dans moins d'un an tout cela sera à moi, j'en ai 

presque les larmes aux yeux, mais dans ce milieu, on ne pleure pas. 

   Gabriel à l'air d'être parti, à mon grand soulagement. Mon plan est au point, j'vais pas laisser une seule chose - ou personne le faire foirer.

   J'installe la jeune femme sur la banquette arrière de mon Audi. Ce quelle est belle putain ! Elle aurait presque pu être mon plan cul du soir si elle n'était pas ma mission. Et après tout, j'ai déjà eu le corps d'Eva ce soir.

   Je n'ai pas menti quand je disais que cette dernière ne serait pas sur le campus, même si elle ne le sait pas encore. Heureusement que ma "petite amie" me doit tout, sans moi, elle n'aurait rien. Je suis quand même presse de finir le contrat avec ses parents pour la quitter.

Une heure plus tard, nous sommes arrivés à destination. J'ai passé plus de la moitié du chemin à plus de 200km/h, de un parce qu'il ne faut pas qu'Azalée se réveille et de deux car j'aime juste 

la vitesse. Je la porte jusqu'à sa chambre. 

   En ouvrant la porte, je trouve Eva, encore en sous-vêtement dans son lit , elle ne me remarque pas encore , trop absorbée par sa série du moment.

Moi : Eva .

   Elle se retourne en sursaut.

Eva : Oh mon chou ! T'es rentrée tôt. D'ailleurs, je ne pensais pas te revoir ce soir ! (Ses yeux découvrent ensuite Azalée dans mes bras. ) Qu'est-ce quel fait-là elle ?!

Moi : Elle , comme tu le dis, vas dormir là.

Eva : pourquoi ?

Moi : Ohh soit pas si énerve Eva . D'ailleurs, tu sais quoi ?

Eva : Quoi ?

Moi : Sort.

Eva : Hein ?

Moi : J'ai dit : sort .

Eva : Mais pourquoi ! C'est ma chambre ici ! Tu vas pas laisser cette garce dormir ici. Elle n'a qu'à aller chez son mec.

Moi : Eva, sort d'ici tout de suite !

   J'ai du trop élever la voix, vue la façon dont ses yeux se sont écarquillé et qu'elle s'est empressé de partir.

   Je pose Azalée sur son lit, qui est en face de celui de sa colocataire. C'est maintenant que les choses sérieuses commencent.

   Je cherche son téléphone dans son sac à main encore accroché à son cou. Il va me falloir aussi son ordinateur, mais je parie qu'il est chez Gabriel. Tant pis, je m'en occuperais une prochaine fois. J'allume l'appareil, à force d'avoir observé la jeune femme, je connais son code par cœur : La date d'adoption de son premier poisson rouge, Némo, qui est mort lorsqu'elle avait 8 ans ; 

29062012 . 

   Ç'en ai presque trop facile. Il ne me reste plus qu'à mettre le virus sur son téléphone et je pourrais avoir toutes les infos dont j'ai besoin, ses messages, ses e-mails, ses mots de passe, et sa localisation.

   Tout se déroule parfaitement bien. Je range son téléphone dans son sac, et m'apprête à partir, la dogue devrait faire effet jusqu'à demain matin. En sortant de la chambre, Eva m'attend sur le pas de la porte. Elle a l'air furieuse, et n'est toujours pas habillée complétement.

Moi : Quoi ?

Eva : Pourquoi tu m'as viré de la chambre ?

Moi : Ce ne sont pas tes affaires.

Eva : Bien sûr que si, tes affaires sont aussi mes affaires, je te rappelle ! On est ensemble à ce que je sache !

  Je ne retiens pas un rire jaune.

Moi : ah bon ? Depuis quand ? Je pensais juste que tu profitais de mon argent ? Ah non, j'oubliais, c'est moi qui me sers de toi pour mes affaires. Je crois que tu as oublié que je suis avec toi à cause de l'accord que j'ai avec ton père. Mais si tu n'es pas contente va te plaindre, personne t'en empêche ! Mais tu vas faire quoi sans moi, hein ? Tu profites de mon argent, de mon rang, de ma popularité et de mon corps. Tu n'es pas vraiment la fille a papa à ce que je sache, ton père ne fait rien pour toi, alors que moi si. Je ne vois pas ce qu'il y a d'horrible dans cela. Mais bien sûr, je t'écoute ma chère petite amie, qu'est ce qui ne va pas.

   Eva ne bronche plus, elle baisse la tête car j'ai raison. J'ai toujours raison.

Moi : Sur ce, au revoir. Et va chez une de tes potes dormir , je ne veux pas te voir sur le campus ce soir .

Je dévale les escaliers à toute allure, je suis pressé de rentrer chez moi, me taper un bon somme.

l'histoire d'AzaléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant