4. RETOUR À MONACO

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GLORIA

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GLORIA

🇪🇸 Espagne, Madrid, 2 juin 2024, 8h56

Assise sur ma valise que je peine à fermer, je réponds aux SmS de Carmen, coincée avec Carlos dans une entreprise d'alarmes et de sécurité.

Je voulais attendre qu'ils rentrent pour leur dire au revoir avant de repartir à Monaco, mais il semblerait que je raterais mon avion si j'attends trop longtemps.

Je me remue finalement et termine de fermer cette valise que j'avais déjà faillit casser avant de partir. Une fois fermée, je lâche un long soupir, admirant sur mon téléphone les dix minutes qui viennent de s'écouler.

Carmen est toujours bloquée à son Rendez-vous. Je lui envoie un texto pour l'informer que je vais aller à l'aéroport pour enregistrer mes bagages, sans attendre de réponse.

Dans la voiture, je fixe la vitre, admirant les paysages défiler trop rapidement pour les contempler. Mes pensées traversent mon esprit aussi vite, créant un mélange homogène de Marco, Finn et même... Lando Norris.

La rencontre étrange que j'ai eu avec lui m'est restée dans la tête depuis plus d'une semaine.

Je n'aurais jamais cru le rencontrer, même en vivant à Monaco, cela me paraissait irréel, une idée abstraite et irréalisable.

Cependant j'étais là, l'alcool coulant à flots dans mes veines m'empêchant de réaliser ce qu'il m'arrivait.

Tout est très vague, mais je me souviens d'une discussion fluide, de son sourire et surtout, j'ai cette photo stupide qui traîne dans mon appareil photo, avec une mise au point douteuse et un rendu plus que médiocre.

Lando, tenant un gobelet en carton dans la main, qui sourit à pleines dents.

Je crois me souvenir qu'il voulait que je le prenne en photo.

Puis il m'avait demandé si je voulais quelqu'un pour me ramener, ce à quoi j'avais répondu qu'il était lui-même trop ivre pour me conduire quelque part.

Pourtant, quelque chose me dit qu'il m'a reconduit chez moi dans une Fiat Jolly bleue, et que j'ai faillit m'étouffer de rire le long du trajet, trop amusée par l'image de ce véhicule pour pouvoir apprécier sa conduite et le service qu'il me rendait.

« On dirait une voiture de golf » J'avais pouffé. Et Lando avait simplement jeté un regard désapprobateur dans ma direction, avant de remettre son attention sur la route.

Le bâtiment de l'aéroport grandit à toute allure devant mes yeux et je grimace, une petite voix en moi me hurle de rester. Il n'y a plus rien qu'un appartement vide à Monaco pour moi. Ce vol signifie que je vais devoir faire face a ce que j'ai laissé là-bas : Un déménagement précipité, une demande d'emploi échouée et une rencontre hâtive avec Lando Norris.

TRUE LIES, 𝑙𝑎𝑛𝑑𝑜 𝑛𝑜𝑟𝑟𝑖𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant