Too perfect to stay

Chapitre 2

Maintenant, en plein cours.
Lylo..

Le cours a commencé il y a vingt bonne minute et mon angoisse devient plus compliqué à gérer. Je n'arrive plus a calmer les battements de mon cœur et le faite que le professeur nous est mis, Avril et moi en binôme n'arrange rien. Je n'ose si lui parler- sauf pour le nécessaire c'est a dire le devoir de chimie- ni la regarder dans les yeux trop longtemps, alors qu'elle essaie tant bien que mal de faire la conversation.

Alors que les voix ce font lointaines et que l'aire qui passe difficilement dans mes poumons finis par me brûler la trachée, une vague de panique traverse mon cœur. J'ouvre la bouche pour essayer de respirer mais l'oxygène ne semble plus vouloir s'introduire dans mon corps.

-Lylo ?? M'appelle Avril inquiète, Ça va ?

-Ou..oui essaie-je d'articuler alors que des larmes de panique tante de s'échapper de mes yeux. Je dois juste.. y aller. Dis-je entre deux respiration saccadées avant de précipitamment me lever et de sortir de cette salle de classe.
Je cours jusqu'au toilette. J'essaie d'ouvrir la petite fenêtre en haut d'un mur, mais les tremblement de mes mains m'en empêche d'autant plus que ma vision ce floute à travers mes larmes.
Le bruit de la porte qui s'ouvre me fait sursauter et je me réfugie dans une des cabines pour me cacher de la personne qui est rentrée.

-Stitch ?

Le surnom que me donnait Avril lorsque nous étions enfants me fait légèrement rire. Assez pour qu'elle sache dans quelle cabine je suis. Bon c'est la seule qui est fermée à clé donc elle a vite devinée.

-T'est sûr que tu va bien ?

Je prends une grande inspiration, enfin j'essaie, avant de répondre non sans difficulté

-Super et toi ?

-Tu ment.

-hm, répondis je après de longues secondes

-Euh, Lylo ? Dit-elle hésitante.

-Oui ? Souffle ai-je

Elle se racle la gorge et reprend.

-Je voudrais qu'on parle.

Elle n'a pas besoin de me dire de quoi elle veut qu'on parle, je sais déjà et pour calmer mes crises j'ai besoin de parler et de faire comme si de rien n'était alors j'acquiesce et attend qu'elle parle la première. Je devine qu'elle s'est installée dans la même position que moi, le dos appuyé contre une des parois de la cabine, les genoux replié et ses pieds dépasse légèrement dans ma cabine.

-Pourquoi ? Dit-elle simplement

-Pourquoi quoi ? Répondis je alors que je sais où elle veut en venir.

-Tu m'a abandonné, tu nous a abandonné. Pourquoi ? Il n'y a aucune rancune dans le ton qu'elle emploi elle veut juste la vérité.

Je ne sait pas quoi répondre. Je vais pas lui dit que c'était trop parfait pour être vrai, que je ne croyais pas qu'ils pouvaient réellement tenir à moi et qu'ils allaient finir par m'abandonner comme l'a fait Éric. C'est vrai quoi la dernière chose que mon père est dite sur moi c'est que j'étais un fardeau et qu'ils auraient dû avorté ou me mettre a l'adoption alors comme mes amis aurait pu rester et m'aimer ?

Je lui réponds après un long moment tout en essayant de respirer normalement, mes larmes ont cessé de couler, c'est déjà ça.

-C'était trop.. parfait ? Trop bien pour que ça soit vrai.

J'entends Avril bouger et je me demande ce qu'elle fait jusqu'à ce que je vois ses mèche blonde passer dans l'espace entre nos deux toilettes pour le rejoindre. La scène et hilarante. Elle essaie de passer mais l'espace est trop étroit pour qu'elle puisse glisser jusqu'à moi, seule sa tête est de mon côté et sa mine énervé est d'autant plus drôle car son visage est doux et qu'elle a l'air d'un enfant qui n'a pas eu de dessert au dîner.