chapitre 3

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TW: violence domestique

No surprise RADIOHEAD

Maintenant
Lylo, 17 ans..

                                        "En faite elle me
                                      déteste vraiment.
                                      Mais pourquoi ??"

Ce midi j'ai mangé avec Avril, ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé à la cantine, en fait ça faisait longtemps que je n'avais pas vraiment mangé.

Elle parlait beaucoup et je l'écoutais. Normalement moi aussi je parle beaucoup, c'était avant. Mais ça m'a fait plaisir de ne pas être toute seule, d'être avec elle.

Mon ancienne meilleure amie m'avait beaucoup manqué mais je crains qu'aujourd'hui ne soit qu'une parenthèse dans ma vie aussi déprimante que vide.

Elle m'a parlait comme si rien ne s'était passé, comme si je ne l'avais pas ignorer pendant sept ans. Avril ma raconté ce qu'il c'était passé dans le groupe, leur disputes, leur sortie farfelus. Un soir ils sont sortis au parc "vers chez Eden", dernière ma maison. Ils y sont restés tellement longtemps qu'ils se sont endormis là bas, Lucas c'était endormi sur Nate qui, quand c'est réveillé l'as giflé parce que "il lui volait  son air". Ça m'a fait rire puis je me suis rendu compte que j'avais raté tellement de choses.

Merde quoi! Si j'avais pas eu peur et fui comme une lâche elle aurait pas eu a me raconter ça, j'aurais pas dû le découvrir, on aurait raconter cette événement comme un souvenir. Ce midi aurait été fait a base de "Tu te rappelle quand.." et pas de "... tu aurai adoré ça". Quand on est sorti de la cantine, Lucas, Noah, Nate, Eden et Lara attendaient Avril, je me suis sentie tellement mal au milieu d'eux, comme une impostrice que j'ai souri à Avril en la remerciant avant de vite partir.

Puis j'ai passé le reste de la journée seule. Avril me souriait a chaques fois qu'elle me voyais mais j'ai bien vu que ça déranger les autres donc je l'ait éviter.

Le bus s'arrête enfin a mon arrêt. Je descends et me dirige vers chez moi, mais avant je m'arrête au parc. Je m'assois par terre et fait mes devoirs, a peu près. J'arrive pas avec les mathématiques et ça m'énerve tellement que j'ai envie de pleurer donc je referme violemment mon cahier, le range dans mon sac Eastpak et m'assoie sur la balançoire. Je commence doucement à me balancer. Je tends et plie les jambes, je vais de plus en plus haut et je ferme les yeux. Je me laisse aller à cette sensation de liberté. Je m'imagine voler, partir loin d'ici et ne plus jamais revenir.

J'inspire fort comme si je n'en aurai plus l'occasion, comme si c'était la dernière fois.

Je reste quelques que minutes de plus, la nuit est tombée mais je pense pas qu'il soit très tard, on est mi octobre la nuit tombe vite.

Je respire un bon coup avant de me lever et de me diriger chez moi. Un mauvais pré-sentiment je prends jusqu'à la gorge. La gorge nouée et le cœur battant à mille à l'heure j'ouvre doucement la porte d'entrée. La maison est plongé dans le noir seulement éclairé par la télévision qui tourne seule. Alors je l'éteint et me dirige dans ma chambre mais mon angoisse augmente en flèche.

Je pousse doucement la porte entre ouverte, tien c'est bizarre je ferme toujours ma porte a clé.

Je pénètre dans ma chambre et remarque tout mes journaux intimes par terre, les pages sont arraché et la moitié de mes carnets sont complètement détruit.

Oh non !

Oh non, non, non !!

Elle a vu. Elle a lu. Elle sait. Elle sait absolument tout ce que je pense. Ce que je pense d'elle, de mon frère et mes sœurs. Des ses bébés.  Je me précipite pour fermer la porte mais elle arrive avant que j'en est eu l'occasion.

Too perfect to stayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant