Bonne lecture ! 🫶🏾
L'odeur du thé, douce et enivrante, enveloppe la pièce comme une douce couverture, s'infiltre dans l'atmosphère .
Le bruit des casses de thé, se cognant les uns contre les autres, rythme une mélodie familière, tandis que le rire du patriarche, profond et chaleureux, résonne dans chaque pièce, sans oublié DAHIR qui complète le tableau en arrêtant pas de mettre son meilleur amis dans l'embarras à chaque fois qu'il l'ouvre.La tranquillité, un mirage qui me berce, me faisant oublier la promesse que j'ai faite, la détermination qui m'animait il n'y a pas si longtemps. Si Alyma était là, à mes côtés, elle me dirait que ma naïveté finira par me perdre.
Pour le moment je vais profité du moment présent avant de leur annoncé.......
- Allô, la Terre appelle Ndeye SIA. M'interpelle DAHIR.
Je quitte immédiatement mes pensées et me tourne vers DAHIR, l'air gêné.
- Pourquoi as-tu l'air si pensif, Ndeye SIA Thiam ? Khol, ak saytané (pensée) SAÏD, dit DAHIR MOUHAMED.
Un sourire crispé s'étire sur mes lèvres.
- Ndeysanne SIA est tellement timide. DAHIR, s'il te plaît, arrête de la taquiner. Tu sais très bien que si un jour tu te maries, elle sera la fille d'honneur, réplique NAFI NDOUR THIAM, un brin amusée.
Je me sens soulagé. Qu'est-ce que je ferais si NAFI n'était pas là pour me soutenir dans cette maison, si elle ne me portait pas dans son cœur ? Sa présence est un véritable bouclier, un réconfort précieux.
- En parlant de mariage, j'aurais dû te marier en premier, Dahir, avant Saïd. Maintenant, je le regrette. Mais ce n'est pas trop tard. Hier, j'ai parlé avec ton père. Tu as 23 ans, comme Saïd. Je suis en train de te chercher une fiancée," avoua le patriarche, un sourire narquois aux lèvres.
La réaction de Dahir ne se fit pas attendre. Il éclata de rire, un rire sonore qui résonna dans la pièce, avant de retomber dans un silence sérieux.
- DAHIR : Papa, je ne suis pas Saïd Malick Thiam. Personne ne va m'imposer une femme, et le mariage ne fait absolument pas partie de mes projets. Je te le dis clairement.
- BABACAR THIAM : Je te rappelle que Saïd disait la même chose, et je trouve que le mariage lui a bien réussi. Il s'est adouci, il ne s'énerve plus pour un rien. Papa, je te soutiens à 100%.
DAHIR soupire ; il avait l'impression que tout le monde s'était ligué contre lui.
Le calme de Saïd était si profond qu'il en devenait effrayant. Ses yeux étaient devenus froids et perçants.
-Personne ne va imposer une femme à Dahir. S'il ne veut pas se marier, que ce soit ainsi. Je ne vais pas vous laisser faire à Dahir ce que vous avez fait à moi. Affirma Saïd, la voix vibrante d'une colère contenue.
Un silence lourd, pesant comme un linceul, s'abattit sur la pièce. On aurait pu entendre une aiguille tomber. L'air était glacial, chargé d'une tension palpable. Peut-être était-ce parce que chacun, dans cette pièce, savait ce dont était capable le dernier des THIAM.
- Tu as toujours eu ce don, depuis l'enfance, de transformer une simple phrase en un glaçon dans l'estomac Malick. Le Patriarche laissa échapper un léger sourire, presque triste.
Saïd ne répondit pas. Il quitta la pièce, Dahir à ses côtés. Mais avant de franchir le seuil, il me fixa du regard, un regard profond et sombre, qui semblait me sonder jusqu'aux os.
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SOMBRE OBSESSION
RandomQu'est-ce que tu as encore foutu, Cupidon ? murmura Ndeye Sia Hann, la gorge serrée. Le destin, scellé par les choix de ses parents, l'avait irrémédiablement unie à cet homme qu'elle méprisait : Saïd Malick Thiam, un être arrogant et détestable, pen...