MHA | Dans une société où rien ne change, des liens familiaux qui sont loin de son idéologie, elle avait pendant trop longtemps éteint sa voix. Or, les choses changent, le temps t'apprend et il suffit d'une seule goutte pour que tout explose.
La fle...
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THE SUNSETS, un mot anglais beau, qui reflétait les nuits d'été, l'orangé paisible, les nuages fins dansant dans les cieux et les quelques fleurs qui virevoltaient dans les vents. Or, c'était aussi celui dont la chaleur collait la peau, perturbait les sens et dont les nuits paraissaient toujours plus dures à surmonter.
« Faites-moi sortir de là ! Il fait trop chaud putain », Venom grogna. Aussi dur que cela puisse paraître, Venom était considéré comme une entité à part entière ainsi donc, deux personnes vivaient dans un seul corps ce qui, parfois, pouvait causer quelques soucis comme maintenant. « Ferme-la et supporte un peu, dans trois heures, tu pourras sortir ». Elle se leva de sa place, soufflant longuement des cris dans sa tête et s'étonna de ne pas être devenue folle depuis le temps – oul'était-elle devenue finalement ? Il avait placé un ventilateur dans sa chambre alors elle en profita pour s'asseoir et se placer pile devant celui-ci espérant lui rafraîchir elle et lui.
— T'as l'air complètement débile comme ça, devant le ventilo.
Elle l'ignora complètement et laissa son visage profiter de l'air qui fouettait son visage. Les yeux fermés, la tête légèrement relevée et son corps détendu ; elle se sentait apaisée et Venom s'apaisa à son tour, enfin. Profitant de la brise superficielle, elle ne sentit pas la présence qui s'approchait doucement derrière elle. C'est lorsqu'elle sentit un souffle près de sa nuque, qu'elle prit peur. Elle détestait être prise par surprise, c'était un automate chez elle, après toutes les attaques de vilain qu'elle avait subi à Yuei, certaines défenses s'étaient installées. C'est pour cela qu'instinctivement, elle envoya son poing, sans retenue, en arrière pour le balancer sur le visage de Katsuki – encore.
— Merde, encore ! Désolée ! elle se retourna vivement en voyant son corps tombait par tête par son coup.
Il se redressa en grognant fortement, les sourcils plus que froncés, énervé de s'être encore pris un coup de sa part toujours avec autant de poigne. En redressant le haut de son corps, il chopa les cheveux de l'argenté pour la tirer vers le bas d'un coup sec. Sa tête reposant, à présent, sur ses genoux alors qu'il tenait encore fermement ses cheveux. Boum. D'une main, il prit ses joues et appuya fortement, lui donnant une bouche en cul de poule.
— Comme ça, tu l'ouvriras moins, salope.
Boum. Boum. Boum.
On ne sait plus à qui appartenait ses battements de cœur, car merde, ses week-ends avaient fini par attendrir les deux. Putain, ils n'allaient pas craquer quand même, ça serait stupidement idiot.
