Dix.

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10- illusion.

« Vois. Ne fais pas que regarder. »
- Preciosa.

Dans le plan parfait de Dieu, la mort n'existait pas. Le péché a entraîné la mort. On peut dire que c'est une conséquence du péché : quand on pêche, nous activons nous-mêmes la mort, car celle-ci sert à éliminer le mal. Pour que le mal disparaisse, ceux qui le pratiquent doivent aussi disparaître. C'est pour cela que l'enfer existe : il sert à mettre en quarantaine tous ceux qui pratiquent le mal et à l'éradiquer de la terre.

Cependant, dans sa miséricorde, Dieu n'a pas permis que les choses s'arrêtent là. Car cela représente l'extrême pour ceux qui ont le cœur endurci, pour ceux qui refusent de croire.

Dans son immense amour, le Seigneur a trouvé un moyen très simple d'éradiquer le mal et d'éviter l'enfer à tout le monde. Il a apporté une solution aux deux grandes puissances actuelles : le mal sous toutes ses formes et la mort.

Tout cela a perdu sa force et n'est plus une fatalité, car par la magnifique personne de Jésus-Christ, nous pouvons éradiquer le mal de nos vies et obtenir la vie. La vraie vie, celle qui ne prendra pas fin par la mort. Par lui, nous recevons la vie de Dieu : la zoé.

Maintenant, tout est entre nos mains. Nous avons le choix : soit nous choisissons Jésus et nous obtenons la vie éternelle, soit nous choisissons le monde et la mort. En tout cas, si vous voulez mon avis, choisissez le Christ.

A A R O N

Aaron ouvrit les yeux. Il ne savait pas où il était. Encore une fois, il avait trop bu, encore une fois, il avait fait un gros blackout. Encore une fois, il ne savait pas où il était.

Il soupira. Ça en devenait lassant. Il savait que ça le détruisait, que c'était nuisible pour lui, mais il ne pouvait pas s'en détacher, il aimait trop ça. Cette sensation de plénitude, le réconfort qu'il y trouvait. C'était exquis. Il ne s'imaginait plus sans ça. Rien ne pouvait rivaliser avec les plaisirs de la vie, à ses yeux.

Il était accro et il le savait. Mais que pouvait-il y faire ? Il profitait de sa vie, après tout, elle était censée être courte, non ? Ne valait-il pas mieux en profiter à fond ? Du haut de ses vingt-cinq ans, Aaron trouvait du réconfort dans toutes sortes de choses : l'alcool, les drogues, le sexe, les jeux — peu importait le type. Il aimait se la couler douce, se foutre en l'air et s'amuser. Et surtout, jouer jusqu'à crouler sous les dettes. Comme actuellement, son père lui avait coupé les vivres parce qu'il exagérait. Et il ne pouvait se permettre de dilapider tout l'argent de sa boîte.

Aaron se releva difficilement. Il avait l'impression que son crâne allait exploser. Il tapota ses poches à la recherche de son portable, mais il n'y trouva rien. Il ne se souvenait presque de rien, juste qu'après le tournage, il était allé prendre un verre avec Jason et Mike. Maintenant, il se retrouvait dans un appart qu'il ne connaissait pas et, en plus, il ne trouvait même pas ses affaires. Il y avait quelques personnes allongées par terre. Il n'arrivait pas à déterminer si elles dormaient ou étaient inconscientes. Difficilement, il se dirigea vers la porte et, à son plus grand bonheur, elle était ouverte. À ce moment précis, pendant une microseconde, il se demanda s'il avait ouvert la porte par la pensée, car avant que sa main ne touche la poignée, elle s'était ouverte à la volée. Il recula un peu, effrayé.

Une silhouette qu'il connaissait que trop bien apparut à l'embrasure de la porte. Alina Fatao, son ex. Une mine blasée se colla sur son visage. Il avait une migraine horrible, une bonne raison de faire le connard.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 13 ⏰

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ABBA, PÈRE: UN AMOUR INCONDITIONNEL.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant