𝑾𝒊𝒍𝒍/8

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Attention ! ⛔️
Ce chapitre contient énormément la mention de cigarettes, feu, douleur ainsi que d'addiction ! Prenez soin de vous 🫂

Lexique :
Le crash : c'est l'épuisement intense que les gens ressentent après avoir pris de la drogue, comme la cocaine, la metaphetamine...(c'est la redescente).

🎵 : It's called : FreeFall, Something in the way de Nirvana.

⛥ A la vie à la mort ⛥

« Une addiction ça nous prend par surprise et nous ronge jusqu'à la moelle »

Will

Franklinville, USA,
Novembre 2022.

– Monsieur Harris, il faut sérieusement vous reprendre en main ! Vous n'avez même pas eu la moyenne ! Aucun travail n'a été fait ! Tout est fait à la va vite !

Monsieur Guiten n'arrête jamais, au grand jamais, de m'hurler dessus.

Oui, je n'ai pas bossé, j'avais bien plus important à faire.

Comme, par exemple, battre encore une fois Venom mercredi soir dernier. Et puis, ça change quoi à sa petite vie parfaite à lui que je travaille ou non ?

Pff, de toute manière ma carrière ne le regarde pas.

Si je finis à la rue, prostitué ou bien même CEO, ça lui importe peu, et ça ne sera pas grâce à lui en tout cas.

Sans même récupérer ma copie, j'attrape violemment mon sac à dos noir, pousse ma chaise en bois en arrière ce qui provoque un crissement aigu qui fait jurer certains élèves.

Je me lève, ouvre la porte colorée et la claque avec toute la rage que je peux. Les murs tremblent à cause de mon geste, mais l'adrénaline qui coule à flots dans mes veines me donne encore plus envie de frapper quelqu'un ou de crier de colère avec toute la force que j'ai.

Je descends les escaliers en courant, je saute même des marches et manque de trébucher sur la gourde posée au milieu de mon passage. Je l'évite de justesse et continue mon chemin jusqu'à la sortie du lycée.

Les yeux rivés sur la porte qui me fera sortir de l'enfer, je ne me rends même pas compte qu'à mon plus grand malheur, je percute une petite brune en béquilles. L'envie de l'aider me manque, mais quand je me retourne et que mon regard sombre et sûrement dur rencontre ses yeux de la même couleur que l'océan, à la douceur presque angélique, je crache un juron.

– Bordel ! Toujours toi, je m'écris.

Je passe une main sur mon menton et ma bouche, et recommence, c'est un mouvement de frustration et nervosité, je ne peux pas m'en passer.

– Putain, tu es toujours là quand ma vie me fais chier ! Je n'ai pas pu fumer ma weed par ta faute, merde ! J'ai perdu 150 putains de dollars !

La brunette fronce les yeux probablement dégoûté par mon comportement de chien, mais j'en ai rien à battre, elle mérite toute la haine que j'ai envers elle. Les femmes en général méritent cette putain d'haine.

– Connard, je me faisais agresser par Jack !

Je pouffe sous l'effet de la colère.

– C'est un enfoiré, ce salaud à prit mon herbe à cause de toi !

Ses poings se crispent autour de ses béquilles. J'ai l'impression qu'elle se retient de m'insulter ce qui m'amuse énormément, un léger rictus moqueur se dessine sur mon visage. Je mords ma lèvre inférieure avant de relâcher la poigne que mes dents ont sur elle

Inverted Mirrors Où les histoires vivent. Découvrez maintenant