XIV.

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Un peu plus tard, dans l'intimité de sa chambre d'hôtel, Gabriel se remémore des images de Jordan —sa présence impressionnante sur scène, la forme de sa mâchoire, la façon dont son costume épouse ses larges épaules. Il se déshabille lentement, délibérément, chaque vêtement retiré augmentant son plaisir. Allongé sur les draps frais, Gabriel ferme les yeux, s'abandonnant à la fantaisie qui se déploie derrière ses paupières.

Sa main enveloppe sa verge, la caressant fermement alors qu'il imagine Jordan attaché sous lui, ses yeux bruns assombris de désir. Gabriel gémit, imaginant ces mêmes mains fortes, qui donnent tant de discours autoritaires, maintenant liées, impuissantes, à sa merci. Il imagine la voix de Jordan, habituellement si commandante, réduite à des supplications et des halètements pour en avoir plus.

La main de Gabriel monte et descend sur son sexe à un rythme régulier alors qu'il imagine Jordan, son esprit montrant des images intimes de la rencontre. Il ne peut s'empêcher de gémir doucement contre son oreiller, le son résonnant dans la pièce silencieuse. Ses lèvres s'entrouvrent légèrement alors qu'il continue à se caresser, imaginant ces yeux bruns rencontrant les siens dans un mélange de désir et de soumission.

L'odeur de sueur et de parfum remplit l'air, lui rappelant leur intense connexion de la nuit précédente. Ses hanches se cambrent en avant dans son poing, cherchant la libération de la pression qui monte en lui. Sa queue laisse échapper du pré-sperme sur son ventre, un signe clair de son excitation. La sensation de celui-ci contre sa peau ne fait qu'accentuer son désir.

Le fantasme s'approfondit ; Gabriel imagine Jordan à genoux devant lui, suppliant pour de la pitié ou peut-être même pour une punition. Cette pensée envoie des frissons le long de sa colonne vertébrale et augmente la cadence de ses caresses. Il ouvre brièvement les yeux pour regarder sa verge, observant le pré-sperme couler comme une goutte de sueur roulant sur son corps chaud. Il se lèche les lèvres, imaginant goûter le parfum de Jordan alors qu'il se caresse plus vite et plus fort.

Chaque mouvement de sa main correspond à un gémissement ou à un grognement de Jordan dans l'esprit de Gabriel, créant une symphonie érotique que seuls eux peuvent entendre. Il ferme les yeux à nouveau et se concentre sur la sensation, savourant chaque détail. Malgré ses efforts pour rester silencieux, Gabriel ne peut s'empêcher de se frotter contre le matelas à chaque caresse alors qu'il s'approche de l'orgasme. Sa main libre trouve son chemin entre ses jambes, caressant ses testicules alors qu'il continue à se masturber sans relâche.

"Merde", jure Gabriel alors que son rythme s'accélère, la friction de sa paume sur sa peau sensible créant une délicieuse pression. Il s'imagine provoquer Jordan, explorant chaque centimètre de son corps. La pensée de dominer Jordan, envoie Gabriel vers l'orgasme.

La main de Gabriel glisse de haut en bas sur son sexe dur accélérant encore la cadence de ses mouvements. Sa respiration s'accélère en synchronisation avec le rythme de ses gestes. Chaque fois qu'il atteint presque l'orgasme, il essaie de se retenir, refusant de la libération qui menace de le consumer alors que son esprit est perdu dans leur rencontre secrète.

Avec un grognement, Gabriel dépasse son fantasme et se concentre sur les mouvements de ses mains. "Jordan", gémit-il doucement, sa voix empreinte de désir et d'un soupçon de triomphe alors qu'il imagine le politicien conservateur se débattre sous son corps.

Quelques caresses de plus et Gabriel atteint l'orgasme, des jets chauds de sperme recouvrant son ventre et son torse. Il reste là, haletant, l'après-coup de son plaisir solitaire se mêlant à un sentiment d'exaltation.

Gabriel sait que c'est un terrain dangereux, franchissant des lignes qui peuvent saccager tout ce qu'ils sont aux yeux du public. Pourtant, alors qu'il s'essuie avec une serviette d'hôtel, la satisfaction persistante de son orgasme ne peut étouffer son envie croissante en lui —une envie qui réclame le vrai Jordan Bardella, pas seulement son ombre dans les fantasmes de Gabriel.

Le corps de Gabriel tremble encore de son orgasme lorsqu'il se lève hors du lit de la chambre d'hôtel. Sa bouche salive, sentant l'air avec un mélange enivrant de désir et de satisfaction personnelle. Le sperme collant sur sa peau le fait frissonner de plaisir, mais cela ne fait rien pour apaiser son envie qui persiste. La présence de Jordan Bardella est une obsession, la tension entre eux était palpable lors de l'événement de la nuit précédente ; elle n'a fait que croître sous le prétexte de la collaboration.

Le ministre enfile lentement un pantalon noir, ne se souciant pas de mettre une chemise ou des chaussures alors qu'il traverse la suite.

Forbidden DesireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant