Du point de vue de Nathalie (suite)

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Mes pipis réveillés du matin en pleine conscience devinrent quasi systématiques. Je n'avais vraiment pas honte même si parfois cela débordait dans le lit et surtout le pyjama. Si cela arrivait je faisais le nécessaire pour mettre les affaires mouillées dans la machine.

Une nouvelle me fit tressaillir quand ma mère m'annonça  que Nicolas, un cousin que je connaissais à peine venait passer les vacances e pâques avec nous dans la caravane héritée de ma grand mère. La promiscuité de l'hébergement me fit toute suite pressentir que mes problèmes nocturnes involontaires (ou pas) risquaient immanquablement d'être découverts. 

Quand mon oncle et mon cousin arrivèrent au camping  en fin d'après une bouffée d'angoisse m'envahit : je ne les connaissais presque pas et le garçon avait une dégaine qui ne correspondait pas aux codes que j'avais reçus : il murmura un "bonjour" à peine audible. Mon seul soucis était que mon énurésie et ses accessoires soient connus de lui. En plus il avait un regard vicieux qui se posait sans cesse sur ma poitrine naissante dissimulée sous ma brassière.

Je passe sur mes craintes premières  mais mon calvaire se produisit le premier matin où il sans doute a vu mes protections.

Le coup de grâce ce fut au magasin. J'ose pas le raconter tellement j'ai eu honte : il savait tout en détail...Mais il ne s'est pas moqué de moi c'est déjà ça !

Le reste du séjour fut ponctué par le rituel du soir. Ma mère malgré ses petits reproches se montra toujours bienveillante.

La seule chose qui me gênait c'était le regard de Nicolas sur mon entre jambe gonflé et mon cul copieusement rembourré. Il me semblait fasciné par cet endroit de mon anatomie...

 


Au campingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant