La fuite au Japon + Une Vie extraordinairea deux #7-8

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Le lendemain, avant que l'aube ne se lève, Gagou et An prirent toutes leurs affaires, accompagnées du Lion Muslim, et s'enfuirent discrètement de la maison. Gagou n'avait laissé qu'une simple lettre pour sa famille, expliquant qu'elle devait vivre sa vie, à sa manière, et qu'ils ne devaient pas la chercher.

Les deux jeunes femmes prirent le premier avion en direction du Japon, pays d'origine d'An Shiraishi, là où tout avait commencé pour elle. Lorsqu'elles arrivèrent à Tokyo, une immense sensation de liberté envahit Gagou. C'était comme un nouveau départ, un monde complètement différent où elles pourraient être elles-mêmes sans les jugements de son père ou les contraintes de sa vie passée.

Elles trouvèrent un petit appartement caché dans un quartier tranquille de Tokyo. Le bruit des rues, les lumières néons et la culture vibrante de la ville leur offraient une nouvelle vie pleine de promesses et d'aventures. Pour la première fois, Gagou se sentait vraiment libre.

Chaque jour était une nouvelle découverte. Gagou et An passaient leur temps à explorer la ville, à se promener dans les quartiers traditionnels comme Asakusa, à manger dans de petits restaurants authentiques, et à se perdre dans les jardins paisibles. Elles riaient, parlaient de tout et de rien, et profitaient simplement d'être ensemble.

Chaque soir, elles faisaient des "dates" romantiques, que ce soit en se rendant au sommet de la Tokyo Skytree pour admirer la ville illuminée ou en s'asseyant côte à côte sur une plage isolée, écoutant le doux bruit des vagues. Elles prenaient le temps de connaître chaque détail de la vie de l'autre, de partager leurs rêves et leurs espoirs.

Un jour, elles visitèrent le célèbre parc Ueno, au moment des cerisiers en fleurs. Sous les arbres, avec les pétales roses tourbillonnant autour d'elles, An prit la main de Gagou et l'embrassa tendrement. "C'est notre monde, maintenant," murmura-t-elle. "Nous vivons comme nous l'avons toujours voulu."

Gagou sourit, les yeux pétillants. "Je ne voudrais être nulle part ailleurs."

Le Lion Muslim, qui les avait suivies tout au long de leur périple, veillait discrètement sur elles, tel un protecteur bienveillant, mais il restait en arrière, les laissant profiter de leur bonheur. Le lien qui unissait les trois était profond et inébranlable, mais Gagou et An savaient que c'était leur amour qui avait tout rendu possible.

Gagou et son amour impossible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant