🥀𝓁'𝒶𝓊𝓉ℴ𝓇𝒾𝓉é 𝒹𝓊 𝓇ℴ𝒾🥀

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Arabie saoudite








                                Royaume de l'Arabie




9h



                                            Pdv du Roi ...



"Asseyez-vous," dis-je d'une voix autoritaire, plongeant la pièce dans un silence pesant.

"Merci, mon seigneur," répondit-il, sa voix tremblante.

"Donc, de quoi voulez-vous me parler, cher ami ?"

"Mon seigneur, c'est à propos de la fusion des provinces de vos terres, Nadjd et Hedjaz. Il y a des villageois qui refusent de quitter leur domicile et..."

Je fermai les yeux, levant ma main droite pour lui faire signe de ne pas continuer. "Chuuuut."

Il se mit à respirer fort, détournant le regard. Je me levai, me plaçant devant lui. Sa tête se baissa automatiquement face à mon corps imposant, et une satisfaction m'envahit.

"Vous voulez me dire que ces gens essaient de faire à l'encontre de mes ordres ?"

Il ne répondit pas, déglutissant difficilement.

"J... je..." balbutia-t-il.

"Parle," ordonnai-je, le ton de ma voix ne laissant aucune place au doute.

"Mon seigneur, je suis désolé, je vais arranger ça," finit-il par dire, visiblement inquiet.

"C'est ce que je voulais entendre. Maintenant, sortez."

Il se leva en trébuchant, sortant de la pièce presque en courant. Je passai ma main dans mes cheveux, respirant profondément par le nez.

Après quelques minutes à contempler le paysage par la fenêtre de mon antre, je me dirigeai vers la sortie, où des gardes étaient disposés. Je savais que des décisions difficiles m'attendaient. Les villageois devaient comprendre que ma vision pour le royaume était inébranlable, et je n'hésiterais pas à appliquer la force si nécessaire.

Le pouvoir ne souffrait pas d'opposition, et je ne laisserais personne entraver mes ambitions.

Je me dirigeai vers le jardin où se tenaient ma mère et ses croqueuses de diamants. Elles n'avaient même pas entendu mon arrivée, trop absorbées à discuter du nombre de bracelets qu'elles possédaient. Je me raclai la gorge, leur faisant savoir que j'étais présent. Elles sursautèrent et se retournèrent vers moi, et en me voyant, firent semblant d'arranger leurs habits.

"Dégagez," dis-je avec autorité.

Elles s'excusèrent en chœur, un "Mon seigneur" s'échappant de leurs lèvres avant de s'éclipser.

LudmilaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant