🥀𝓊𝓃 𝓂𝒶𝓁 𝒾𝓃𝓈𝒾𝒹𝒾𝑒𝓊𝓍🥀

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La mecque










Internat islamique DFR








7h












Pdv de Rufina Ludmila













J'ouvris les yeux petit à petit, la lumière douce du matin filtrant à travers des rideaux légers. Je découvris que j'étais dans une chambre qui n'avait rien à voir avec chez moi. Les murs étaient peints dans des teintes apaisantes, et un grand lit à baldaquin trônait au centre, recouvert de draps en coton blanc. Des meubles modernes, en bois clair, ajoutaient une touche de sophistication, tandis qu'un tableau abstrait ornait le mur en face de moi.

Une grande fenêtre offrait une vue imprenable sur le désert, ses dunes dorées scintillant sous le soleil. Je me sentais complètement désorientée, comme si j'avais été transportée dans un autre monde.

Mais alors que j'explorais la pièce du regard, les souvenirs me revinrent en un éclair. Chez Marlanne, le thé drogué, ma faiblesse, et la trahison qui m'avait laissée sans défense. La haine s'installa rapidement dans ma tête, brûlante et vive.

Comment avais-je pu me laisser avoir si facilement ? Cette femme, avec son sourire hypocrite, avait profité de ma vulnérabilité. Je me levai d'un coup, déterminée à comprendre ce qui se passait et à retrouver ma liberté.

Je devais réfléchir à un plan pour échapper à cette situation. Mon esprit s'emballait, cherchant des solutions. Je n'étais pas ici par choix, et je ne comptais pas rester passive. Je devais trouver un moyen de sortir de cette prison dorée.

Je me dirigeai vers la porte, mais je découvris avec horreur qu'elle était verrouillée. J'essayai de la pousser, de la tirer vers moi, même de cogner dessus, mais en vain. Après quelques minutes de lutte, je finis par me blesser, une égratignure sur mon joli poignet me rappelant ma faiblesse. Je m'assis sur le sol éclairé, le désespoir commençant à m'envahir.

Je réfléchissais à un plan, cherchant une issue lorsque, soudain, la porte s'ouvrit avec un grincement. Deux jeunes femmes et un homme firent leur apparition. Je me levai d'un coup, le cœur battant.

"Enfin !" dis-je, presque soulagée.

"Veuillez me suivre, mademoiselle," dit l'une des femmes d'un ton poli mais ferme.

"Quoi... non, je dois partir d'ici. Vous ne pensez tout de même pas que je vais vous suivre ? Et si vous étiez des carnivores qui mangent des jolies filles ?" tentai-je de plaisanter, mais la peur était palpable dans ma voix.

Ils échangèrent des regards, puis l'homme s'approcha de moi, essayant de me saisir par le bras. "Vous devez nous suivre, mademoiselle."

"Mais lâchez-moi, vieux fou ! Vous savez qui je suis ? Je suis la future cheikha... ma... mais lâchez-moi, espèce de connard !" criai-je, ma colère prenant le dessus.

LudmilaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant