Chapitre 23 Première Dispute 🏜

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PDV Vergil
Le médecin revient avec les résultats, ça va faire quelques heures que ma fiancée dort

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PDV Vergil
Le médecin revient avec les résultats, ça va faire quelques heures que ma fiancée dort.

— Sa majesté va bien. Elle a effectivement fait une réaction allergie au sédatif. Tout est écrit dans son dossier, me rassure le médecin.
— Pas de séquelle ?
— Non, elle devrait bientôt se réveiller.

PDV Delilah
Je me redresse vivement faisant peur au sultan qui dégaine son sabre, il avait la tête posée sur mes cuisses qui notre position, j’ai eu peur en voyant un plafond encore inconnu. Je me rallonge mes palpitations se calme. Vergil range son arme, il me prend la main cependant je la retire sèchement, il fronce des sourcils.

— Qu’est-ce que ce connard t'a racontée pour que tu m’évites comme ça Qitati? Je t’en pris, rien de ce qu’il a pu te raconter n’est vrai. Je n’ai pas couché avec elle, enfin pas depuis que je t’ai choisi pour souveraine, comme femme. Je t’ai juré fidélité, je t’ai juré d’attendre que tu sois prête, clame-t-il avec sincérité.
— J’ai eu mal au cœur quand je vous ai trouvé.
— Je pensais que c’était toi, pourtant dès qu’elle a posé la main sur moi, mon corps a été révulsé. Je reconnaîtrais la pulpe de tes doigts Habiya*, avouais-je.
— Ne m’appelle pas comme ça. Il m’appelait comme ça…
— Tu es la mienne à moi, Habiya*, habibti*, rugit-il en me prenant la main que je ne retire pas cette fois. Cependant si cela peut te conforter, je trouverai bien un autre mot doux à te déclarer.
— Quelle heure est-il ?
— 17:22 précisément.
— J’ai dormi que-
— Nous sommes le 6 août.
— La pleine lune est passée, comprenais-je. Désolé.
— Ne dis pas bordel. Je m’en contre fou, on va se marier dès que tu sortiras d’ici ! rugit-il.
— Mais les traditions sont importantes, criais-je à mon tour.
— Je ne vais pas attendre encore un mois au risque qu’il se passe encore une connerie ! J’aurais dû m’écouter au bal et exigé de t’épouser tout de suite.

Je rougis comme une idiote. Toute la colère j’avais pu ressentir pour lui c’est envolé

— Vraiment ?
— Oui Qitati. Et je suis prêt à -

La porte s’ouvre à la volée sur Sylva, Dantes et ma mère. Elle a les larmes aux yeux, ils sont tous dans le même état, oubliant la présence de leur souvenir, ils me foncent dessus pour un câlin collectif, je ne rouspète que pour la forme parce que j’en avais besoin.

— Merci de nous l’avoir ramené, chuchote ma mère.
— Je n’ai qu’une parole.
— Tu as hurlé ?
— À cause de cet idiot !
— Hé !
— Il veut passer sur les traditions et nous marier sans la lune, résumais-je
— C’est toi que je veux passer dessus si tu-
— Pas de ça devant ma mère !
— Tu crois que ta mère est aussi prude que toi Qitati?

Je rougis surtout que ma mère sourit. Je sais que ma mère a eu une vie, une jeunesse cependant à mes yeux, elle est ma mère pas une femme qui a pu ou peut se dévergonder.

— Tu vas mieux visiblement, lance Sylva.
— Tu as dormi deux jours.
— Je n’ai pas beaucoup dormi là-bas… je pensais à trop chose.
— Nous allons y allez, repose-toi bien ma chérie, fredonne ma mère
— Oui maman.

Quand je me réveille la seconde fois, il fait nuit. Je me redresse vivement, ma tête tourne, encore une chambre inconnue, j’ai eu peur, toutefois je porte une des chemises de Vergil, son odeur sur moi et m'apaise grandement. Sur la table basse, je vois à dîner, j’ai dû m’assoupir quand nous sommes rentré, mon ventre gargouille, je sors du lit pour venir m’asseoir et commencer à manger. Vergil sort de la salle de bain et il laisse tomber au sol la serviette celle qui essorait ses cheveux, il porte un bas de jogging gris, quand il me voit éveillé et en train mangé avec un délicat sourire. Il me fonce dessus pour m'enlacer.

— Doucement, tu vas m'étouffer avec tes gros muscles, prononçais-je en riant.
— Tu aimes mes muscles.
— ... Je ne répondrai pas à ça. Où sommes-nous ? J’en ai marre de découvrir de nouveau plafond, la première m’a conduite dans un cauchemar, précisais-je.
— Désolé Qitati*. Nous sommes dans l’aile du Sultan.
— Je connais ta tour.
— Exacte, celle-ci est celle de mon père, nous allons y rester.
— Comment ça ?
— En un mois tu n’as jamais pris le temps de visiter le Palais ?
— Pas vraiment, on m’a enseveli sous les préparatifs d’un mariage, tu t’en souviens.

Il rigole, il se glisse dans mon dos pour m’enlacer, je continue de manger tranquillement :

— Le Palais est immense, énormément de pièce, dont une partie publique au touriste. La partie inaccessible est celle ou nous sommes, celle qui tu connais, elle comprend le Grand Hall, plusieurs salons et boudoir, une immense cuisine, un réfectoire, des bureaux, l’aile des invités, l’aile de la Sultane où ta mère réside. La Tour du Sultan où nous étions correspond à l’aile de l’héritier si tu préfères en terme technique et enfin l’aile du Sultan la tour la plus grande, où nous sommes.

— Je vois, ton palais est encore plein de surprise. Je ne connaissais que l’aile de la Sultane vu que j’y bossais avec les jumelles, précisais-je.
— Je me doute que tu refuserais de-
— Jamais ! Tu as bien fait.
— Je fais confiance à Sue et à ta mère pour l’aménager correctement pour notre retour.
— Retour ?
— Elles auront tout le temps de décorer les lieux pendant notre voyage de noce. Nous partons 15 jours.
— Vergil je sais que-
— Je veux t’épouser !
— Moi aussi, toutefois les traditions sont importantes, soufflais-je.
— Je m’en moque de ça !
— Si tu tiens tant à me toucher vas-y.

Il me lâche, il se lève, il est en colère, ses veines ressortent celle de son à l’air d’être sur le point d’exploser :

— Comment peux-tu dire ça ! Je ne cherche pas à coucher avec toi Delilah. Je veux m’unir à toi. Que je veux que le monde entier sache que tu es femme ! Je veux que tu sois protégé ! Je désire pleine de chose chérie et là te baiser n’en fait pas partie, crache-t-il en colère.

Je me lève aussi en colère de ses mots qui pourtant avait bien commencé comme une déclaration. Je vais dans la salle de bain, j'ai besoin d’une douche fraîche pour me calmer, je retire sa chemise pour enfiler des affaires à moi par chance ma mère semble avoir déjà disposé certaine de mes affaires ici. J’en sors, Vergil a déjà rangé le plateau du dîner, il est allongé sur le lit, pourtant je n’ai pas envie de le rejoindre.

— Je ne m’excuserais pas Qitati, tu sais comment je suis, mes mots ont sans doute dépassé m'a pensé, mais ce que tu as dit m’a énervé et blessé. Tu n’es pas prête surtout avec son enlèvement. Si je n’étais pas arrivé à temps, commence-t-il.
— Vergil s’est terminé, je suis ici, tout va bien.
— Non rien ne va, tu devrais être ma femme à l’heure qu’il est là ! On devrait être à la Villa ! Je me sentirais bien quand nous s’y seront quand l’Imane prononcera le sacrement lien ta vie à la mienne.
— Dans ce cas… On fera ça demain, lançais-je en blaguant pour le radoucir un peu.
— Je suis capable de tout Hayati*.

Je rougis à ce terme «  ma vie ». Il se redresse, il tend sa main vers moi que j’attrape, avec sa force de buffle, il me tire sur le lit.

PDV Vergil
Mon Dieu que je me sens bien maintenant qu'elle est là. Je respire sa peau, son parfum, je reste allongé sur elle, sans l'écraser, elle me caresse les cheveux.

— Je vais réveiller tout le monde pour que tout soit prêt pour demain.
— Tu as déjà vu ma robe.
— Pas celle de la soirée.

Je l’embrasse, elle m’avait manqué. Terriblement, moi le Sultan je suis tombé pour une femme en quelques semaines, il ne lui a suffi que de quelques heures pour se glisser dans mon cœur.

— Prends-moi Vergil.

Je la regarde dans les yeux du genre : elle a vraiment dit ça ?

— Tu seras mienne demain, Hayati*... Je peux attendre 24 h de plus. Je te l’ai dit, je te veux toi tout entier corps et âme.
— Uhibuk*, me chuchote-t-elle timidement.

Je suis fou de joie, elle ne me l’avait dit. Je le lisais dans ses yeux son amour cependant l’entendre me faisait quelque chose, je sourie, je reviens l’embrasser.

— Je te réserve le mien demain devant l’autel.

Elle dort contre moi. Je la tiens ayant peur qu’elle disparaisse encore, pourtant une fois sûre qu’elle dort, je sors du lit, je la vois se retourner sur le ventre serrant mon oreiller contre elle, je lui embrasse les cheveux avant de m’éloigner dans le salon. Je convoque Saïd qui débarque 15 minutes plus tard.

— Sérieusement ? Tu as vu l’heure ?
— Un sultan ne dort pas. Je veux que l’Imam soit là demain à la première heure.
— Quoi ?
— Je ne reporterais pas le mariage d’un mois. Demain à 10 :00 Delilah et moi nous seront marié à 15:00 nous seront à la Villa pour notre lune de miel !
— Tu es sûr de toi ?
— Plus que jamais.
— Très bien, je vais réveiller pas mal de monde.

Cette fois rien ni personne ne m’empêche de me marier, bordel, il y un mois, je n’en voulais pas, je ne faisais que reporter ce maudit bal et regarder moi maintenant à réveiller tout mon royaume pour organiser un mariage express. Elle m’a changé, en bien.


*Habibi/ Habiya — Mon amour
*Qitati — Mon chaton
*Hayati — Ma vie
*Uhibuk — Je t’aime


*Habibi/ Habiya — Mon amour
*Qitati — Mon chaton
*Hayati — Ma vie
*Uhibuk — Je t’aime

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🏜𝔏𝔦𝔨𝔢𝔯. 𝔓𝔞𝔯𝔱𝔞𝔤𝔢𝔯. ℭ𝔬𝔪𝔪𝔢𝔫𝔱𝔢𝔯 .🌙

🌹𝔍'𝔢𝔰𝔭𝔢𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔢 𝔠𝔞 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔭𝔩𝔞𝔦𝔱.
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