Chapitre 4 Le Choix Irrévocable🏜

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Il se mit à rire de la situation dans laquelle il s’enfonçait, imaginant les regards de son vieux conseillé qui semble pour la plupart être resté dans le passé dans lequel une femme devait être de noblesse et vierge pour espérer un mariage avec un...

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Il se mit à rire de la situation dans laquelle il s’enfonçait, imaginant les regards de son vieux conseillé qui semble pour la plupart être resté dans le passé dans lequel une femme devait être de noblesse et vierge pour espérer un mariage avec une dote à sa valeur. Des idées archaïques, une vision du monde trop traditionnel, son père avait commencé à changer tout ça, une des rares bonnes choses qu’il avait faites de son vivant et que Vergil avait aimé reprendre la succession.

Déviant ses pensées, il trouvait que la jeune femme sur son épaule qui avait finalement cessé de se débattre après la menace de la fessée sentait bon, une délicieuse odeur sucrée. La jeune femme devenait de plus en plus livide, si on la voyait sur l'épaule du Sultan, on penserait qu'il l'a choisie pour la nuit et elle ne veut pas de ça surtout avec les anciennes traditions de l’ancienne époque, un homme qui jette une femme sur son épaule, qu’il la kidnappe devenait leur propriété. Delilah était une femme du monde moderne, mais contrairement à ses amies, elle veut rester pure pour se marier convenablement. Vergil agissait en enfant avec le sourire, il pouvait la traîner longtemps comme ça. Il avait senti sa taille fine en l'attrapant. Elle était si petite comparée à sa carrure de guerrier. Les gardes sont surpris de le voir, ils ne savaient même pas qu'il avait quitté la salle. Il entre, tout le monde se retourne vers lui. Tous le fixent. Le sultan tenait une servante sur son épaule, son uniforme était une preuve suffisante de son statut au Palais.

Les membres du conseil se rapprochent rapidement. Vergil dépose la jeune femme au sol qui sur le coup tangue un peu, il repose ses mains sur sa taille pour la tenir, cependant il agit ainsi aussi pour la maintenir en place auprès de lui, il sentait son envie de fuir. Elle rougit violemment, elle était si proche de lui, elle sentait son parfum de cèdre sauvage. Elle avait senti ses muscles roulés sous sa peau.
Il descend le regard sur elle, elle était si proche et il voulait la détailler, malheureusement une blonde arrive dans son dos, elle attrape le voile de Delilah pour la tirer en arrière violemment, elle tombe lourdement au sol. La blonde jette son voile au sol, dévoilant sa belle chevelure ondulée dans un fracas qui incita au silence ridicule de la mise en scène :

— Qu'est-ce que cette maudite servante fait ici !? Hors de ma vue, misérable. Tu n'as pas le droit d'être aussi proche de mon Sultan !! rugit Isabellis avec haine et dégoût.

Delilah était au bord des larmes, mais elle ne pleurait pas, elle s’était faite la promesse de ne plus jamais pleurer devant cette vipère et sa mère. Elle se relève rapidement avec l'intention de partir, cependant un malheur n’arrive jamais seul quand elle se retourne pour partir, Amir était accompagné de son Isabelle, la fixant comme une fournie sous une botte. Delilah est soulagé en voyant sa mère, Farah avance pour venir l’enlacer, comme toute bonne mère, Farah s’active à regarder, scruter son visage, vérifiant qu'elle n'a rien. Amir quant à lui était en colère.

— Que fais-tu ici ?! Tu nous fais honte !! Rentre tout de suite à la maison.

Elle allait partir, serrant la main de sa mère dans la sienne :

— Je ne crois pas.

Tous se tournent vers le Sultan, il tient dans sa main son voile.

— Mon Sultan ?
— Pourquoi la blâmez-vous ainsi ? Votre charmante épouse ne vous blâme pas d'exposer votre fille aînée, aussi blonde que votre maîtresse, que je sache, balance Vergil

Delilah écarte les yeux.

— Je... Je... Isabellis est de mon sang. Pas celle-là, se défend Amir
— Le sang... Il prime sur tout...
— Exact, mon sultan.
— C'est devenu une normalité dans nos traditions ancestrales : un mari qui trompe son épouse. Comme dire qu'une épouse qui trompe son mari est immoral.
— Mon sultan, je ne comprends pas, continue Amir.
— Le personnel traite différemment mes frères et mes sœurs, uniquement parce que la plupart d'entre eux n'ont pas le même sang. Ils traitent mes petites sœurs autrement, parce que ce sont des filles. Il est vrai que ma famille est nombreuse avec une sultane et quatre concubines... Je suis l'aîné d'une fratrie de onze enfants, mais personnellement, je ne fais pas de différence. Mais malheureusement, les autres oui. Je suis le fils de la sultane et du Sultan. Je suis le nouveau sultan. Le terme de bâtard n'a pas sa place ici ! Rugit Vergil en serrant le voile dans sa poigne.
— Nous en reparlerons lors de la réunion sur la gestion du sultanat, mon Sultan, mais ce soir est dédié à l'avenir, à votre choix de trouver une épouse, ma fille Isabellis est votre concubine depuis plusieurs mois déjà, il est donc logique qu'elle devienne-

Vergil n'écoute pas ce que disait Amir, il avance droit devant lui et à la surprise de tous, il dépasse Isabellis sans un regard, celle-ci est sous le choc de son indifférence. Il pose la main sous le menton de Delilah pour qu'elle se redresse. Il remarque un peu de sang sur le cou de la jeune femme dû à l'arrachage de son voile, sans doute causé par une épingle. Il fit disparaître de son pouce la trace, intérieurement, il eut immédiatement l'envie de la lécher avec sa langue. Il aimait sentir son pouls s'affoler contre sa peau. Extérieurement, il ne montre rien.

— Mon Sultan ?
— Vous voulez tous que je me choisisse une épouse ce soir ?
— Oui.
— Dans ce cas…

Il sourit et il balance à nouveau Delilah sur son épaule. Amir et sa fille deviennent livides, Farah cache à peine son sourire et sa joie :

— Mais, mon Sultan, ce n'est qu'une-
— Servante ? C'est aussi une fille de noble.
— C'est une bâtarde ! Hurle Amir
— Elle ne l'est pas.
— Comment ça ?
— Après vos différentes trahisons, votre épouse dévouée attendait un enfant. Elle vous a dit qu'elle n'était pas de vous par pure vengeance, néanmoins, elle est de votre sang, déclare Vergil
— Impossible ?! Farah !
— Le Sultan dit vrai, confirme l’épouse trahit
— Pourquoi ?! Comment as-tu osé me faire cela ! Hurle Amir, indigné de ce mensonge.
— Parce que tu la voyais toujours alors que tu m’avais juré sur l’honneur que tu cesserais de la voir ! De me tromper!! ... Je ne t’ai jamais trompé, mais j'ai fait pire que cela. Je t'ai fait croire que nos enfants, que Delilah et son jumeau n'étaient pas de toi, alors que tu étais fou de joie de tenir un fils dans tes bras, expose Farah.
— Tu n'es qu'une-
— Assez !

Tous se figent à la voix du Sultan, ils se prosternent tous.

— Lady Farah, vous me ferez le plaisir de venir vous installer à la cour, ramener vos affaires et celles de Delilah aussi. Que mes gardes personnels vous escortent. Vous prendrez la suite de ma mère dès ce soir. Je parlerai à Dantes à son retour de mission, déclare le Sultan.
— Oui, mon Sultan, répond Farah
— La fête est terminée. J'ai ma fiancée !! Continuez de vous amuser, je vais m'amuser dans ma tour en bonne compagnie.

La foule applaudit et exclame sa joie, tous, sauf Amir et sa fille évidemment. Ensuite, le sultan s'en va, il monte vers sa tour dans ses appartements privés. Il n'a jamais ramené personne là-bas. Il entre et traverse les pièces, il dépose la jeune femme sur son lit. Elle sort de celui-ci rapidement, elle essaie de repartir, cependant Vergil la rattrape en quelques foulées, il la retient contre lui, plaquant son dos contre son torse. Son cœur est affolé, il le sent, il essaie de la tranquilliser, mais cela a un effet inverse.

— Du calme. Je ne te ferai rien, pas ce soir en-tout-cas.
— Pitié, laissez-moi partir, supplie-t-elle en larme.
— Pourquoi as-tu si peur ?
— Je ne veux pas être votre concubine. Je ne-
— Tu seras ma femme.

Vergil ne sait pas comment réagit à sa réaction, une autre aurait hurlé de joie, mais la jeune femme devant lui fond en larme et ça lui briser le cœur aussi dur et insensible soit-il :

— Je ne veux pas.
— Pourquoi ? Tu seras aimé de tous et de moi, tente-t-il de la rassurer.
— Je ne veux pas être malheureuse…

Sa réponse lui fait un pincement au cœur, ça lui fait mal. Il sait qu'elle pense à la Sultane. Elle avait dû être la confidente de sa mère longtemps avant qu'elle ne meure. Il la tourne vers lui, redressant son visage vers lui, serrant sa taille contre lui.

— Je ne suis pas mon père.

🏜𝔏𝔦𝔨𝔢𝔯

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🏜𝔏𝔦𝔨𝔢𝔯. 𝔓𝔞𝔯𝔱𝔞𝔤𝔢𝔯. ℭ𝔬𝔪𝔪𝔢𝔫𝔱𝔢𝔯 .🌙

🌹𝔍'𝔢𝔰𝔭𝔢𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔢 𝔠𝔞 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔭𝔩𝔞𝔦𝔱.
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